Salah Abdeslam est l'homme le plus recherché d'Europe depuis les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis. Mais le seul terroriste encore en vie qui a activement participé aux attaques aurait dû être arrêté deux jours après à Moleenbeek, dans la banlieue de Bruxelles. Le ministre de la Justice belge, Koen Geens, l'a reconnu, et a même précisé lors d'une interview sur la chaîne flamande VTM que c'était pour une simple raison de procédure.
Faute d'autorisation, les forces de l'ordre n'ont en effet pas pu contrôler le domicile où se serait trouvé Salah Abdeslam. C'était la nuit, donc il était impossible de pénétrer dans une habitation entre 23 heures et 5 heures du matin, selon la loi belge. Les policiers ont donc dû attendre le lendemain, lundi 16 novembre, pour pouvoir agir autour de l'habitation. "C'est totalement incroyable", a réagi le commissaire divisionnaire André Jacob.
Les autorités belges ont promis de changer la loi, qui veut que l'on puisse effectuer une perquisition lors d'un flagrant délit, alors qu'il n'y a rien de prévu au niveau du terrorisme. Salah Abdeslam avait été contrôlé à Cambrai avant le lancement du mandat d'arrêt. Il aurait ensuite été aperçu en Belgique, en Lorraine et en Allemagne. Mais l'ennemi public numéro 1 a pour le moment toujours réussi à passer à travers les mailles du filet.
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