Simple logeur ou véritable complice ? Un rapport de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) apporte un nouvel élément dans l'enquête sur les attentats de Paris. Et plus précisément sur le logeur de Saint-Denis, Jawad Bendaoud, raillé pour ses excuses peu convaincantes en direct à la télévision après son interpellation quelques jours après les attaques.
Selon les informations de TF1, qui a consulté ce rapport de la SDAT, l'ADN apparaîtrait précisément sur deux modèles de ruban adhésif, dont un qui a servi à relier deux fils électriques au bouton poussoir du gilet explosif. L'ADN de Abdelhamid Abaaoud, supposé "cerveau" des attaques" et Chakib Akrouh qui s'est fait sauter lors de l'assaut du RAID dans l'appartement de Saint-Denis apparaissent sur les mêmes composants.
Alors que le "logeur de Daesh" aurait pu éviter les poursuites pour terrorisme, selon les dernières évolutions judiciaires, les juges tentent de demander à Jawad Bendaoud d'expliquer dans quelles circonstances précises son ADN est arrivé sur les rubans, alors que le suspect nie toujours avoir aidé les terroristes. Malgré tout cet ADN reste une preuve assez fragile de son implication réelle. Le ruban adhésif a pu être manipulé avant la confection des ceintures alors qu'il peut également s'agir d'un transfert de son ADN après avoir simplement serré la main d'Abdelhamid Abaoud...
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