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Angoulême : l'ancien curé jugé pour agressions sexuelles sur trois mineures

Le père Braud, l'ancien curé de la cathédrale d'Angoulême, a comparu ce mardi pour des agressions sexuelles sur trois mineures.

Photo d'illustration de la statue de la Justice prise à Rennes le 8 février 2011.
Crédit : AFP / DAMIEN MEYER
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Il est accusé d'agressions sexuelles sur trois mineures catholiques entre 1994 et 2006. Le père Patrick Braud, ancien curé et vicaire de la cathédrale d'Angoulême a comparu ce mardi 18 février devant le tribunal correctionnel. Mis en examen en juillet 2009 et sous contrôle judiciaire depuis quatre ans et demi, le père Patrick Braud, 56 ans, a dit à la barre "contester formellement ces accusations d'agressions sexuelles", face à deux des jeunes femmes, âgées aujourd'hui de 22 et 32 ans.

L'homme d'église encourt dix ans de prison. Son contrôle judiciaire lui interdisant de demeurer en Charente, il a aujourd'hui un emploi de "chargé d'études en ressources humaines" dans le Nord. "Au début, tout s'est bien passé, et puis ça a commencé à dériver vers quelque chose de pervers", a expliqué Gwendoline, 32 ans, fines lunettes et cheveux blonds relevés, qui voyait en "Patrick" une figure tutélaire, encadrant notamment des excursions paroissiales.

Dénégations de l'accusé

"Mains sur la taille, mains sur les seins, succion des doigts, succion d'oreilles, toutes les sorties, ça se passait comme ça", a-t-elle poursuivi, citant une excursion en Dordogne: "On s'est baignés à l'étang de Saint-Estèphe, Patrick m'a tourné autour jusqu'à glisser sa main sur le (mon) sexe", a-t-elle dit.

Chemise blanche et croix chrétienne au revers de la veste, le père Braud, prompt à contre-attaquer, a expliqué ces accusations par les difficultés de couple qui ont mené Gwendoline au divorce en 2008: "Quand on va chercher une cause, on trouve un bouc émissaire." Il n'en a pas moins reconnu des gestes douteux à l'endroit de la jeune femme, âgée de 12 ans et demi à l'époque des premiers faits: "C'était une relation faite d'échanges, comme un parrainage".

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"Les gestes que j'ai posés n'ont aucun contenu sexuel. Quand j'embrasse quelqu'un dans le cou, je n'ai aucune malice, ni même mordiller les doigts dans un café d'Angoulême, devant tout le monde... Par contre, les gestes touchant les parties intimes, je les récuse formellement", a-t-il déclaré. L'affaire avait émergé après la plainte début 2008 de Gwendoline, de sa sœur cadette puis d'une troisième jeune femme qui n'a pu se constituer partie civile, les faits étant prescrits. Une quatrième avait porté plainte par la suite.

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