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Affaire Nicolas Charbonnier : l'effroyable parcours criminel de "l'étrangleur de Metz"
PODCAST - Le matin du 22 janvier 1986, la mère de Marion retrouve sa fille de dix ans dans son lit. Pendant la nuit, l'enfant a été violée et étranglée. L'agresseur revendique son crime et en commettra de nouveaux... jusqu'en 2013, année où il sera identifié comme étant Nicolas Charbonnier.
Nicolas Charbonnier lors de son procès en 2016 devant la cour d'Assises de Strasbourg.
Crédit : BENOIT PEYRUCQ / AFP
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Strasbourg, au matin du 22 janvier 1986, une mère retrouve sa fille de dix ans, dans son lit, terrorisée. La fillette a été violée et étranglée pendant la nuit, puis laissée pour morte. Ses parents qui dormaient dans la chambre à côté ont tout ignoré du cauchemar que la petite a vécu, imaginant que l'entrée par effraction n'était qu'un simple cambriolage. Ce cauchemar hantera leurs nuits pendant des années.
L’agresseur ira même jusqu’à leur téléphoner, deux semaines seulement après le crime, pour revendiquer son acte. Et comble du cynisme, avant de raccrocher, il déclare s’appeler Zorro… L’homme se sent-il tout puissant ? Deux mois plus tard il va tuer une jeune fille, de 17 ans, selon le même mode opératoire : un appartement au rez-de-chaussée, un carreau cassé et une cordelette pour étrangler sa victime.
Pendant des années, d’autres femmes subiront ses assauts et rien ni personne ne pourra l’arrêter. Deux d'entre elles témoignent dans Enquêtes criminelles. Vingt-sept ans après les faits, c’est un incroyable concours de circonstances, qui va permettre l’arrestation de cet homme. Il s’appelle Nicolas Charbonnier. Il a désormais la cinquantaine et une petite-fille de 10 ans... l’âge de sa première victime.
