Cette semaine du 22 octobre, près d'un an après la disparition d'Alexia Daval, de nouveaux éléments semblent accélérer l'enquête. Ils chargent un peu plus les suspicions sur la personne de Jonathann Daval, son mari, qui a avoué en janvier l'avoir tuée. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé partiellement calciné en Haute-Saône le 30 octobre 2017, deux jours après sa disparition.
Jonathann Daval, mis en examen pour "meurtre sur conjoint", nie avoir brûlé le corps. Pourtant, dimanche 21 octobre, les enquêteurs font le lien entre un bouchon retrouvé près du corps d'Alexia, qui pourrait correspondre à une bouteille d'aérosol trouvée - sans bouchon - au domicile du couple lors d'une perquisition. Cet aérosol aurait pu avoir servi à la crémation de la jeune femme, ce qui étayerait la piste de l'implication de Jonathann Daval dans cette étape macabre.
Ce mardi 23 octobre, des analyses démontrent qu'une trace ADN découverte sur le short que portait la jeune femme s'avère être du sperme de Jonathann Daval. Ce dernier affirme avoir eu un rapport sexuel avec sa compagne quelques jours avant son meurtre.
La veille, lundi 22 octobre, les parents d'Alexia demandent la saisie du dossier médical de Jonathann Daval, susceptible de "contenir des informations utiles à la manifestation de la vérité". Après trois jours de révélations, ces éléments sont loin de minimiser le rôle qu'a pu jouer le meurtrier présumé. Ils pourraient par ailleurs, si le secret médical du dossier est levé, permettre d'avancer un peu plus vers le dénouement de l'enquête.
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