"C'est évidemment faux, je suis consterné, horrifié". Le metteur en scène Philippe Caubère se dit encore choqué. Il y a dix jours, une femme a porté plainte contre lui pour viol, pour des faits remontant à 2010. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour viol à son encontre, mardi 17 avril.
"J'ai eu une relation sexuelle et amoureuse, j'ai des mails qui le prouve et que j'ai gardés", affirme l'acteur à RTL. "C'est une personne qui faisait du théâtre en 2010, que j'ai dragué à la fin d'un spectacle, et avec qui j'ai passé la nuit dans mon hôtel", raconte-t-il. "Mais je n'ai jamais violé ni frappé personne. Je ne sais pas faire. C'est comme si on m'accusait de meurtre", réagit le comédien.
Le metteur en scène parle également d'une seconde nuit dont il ne se souvient pas. "Mais elle n'a pas dû être très marquante puisqu'elle (la plaignante, ndlr) dit qu'il ne s'est rien passé", ajoute-t-il. "Je ne cache pas que je suis un libertin mais être accusé d'avoir frappé, jeté à la rue, c'est complètement surréaliste", poursuit celui qui sera sur la scène du théâtre Liberté de Toulon les 20 et 21 avril pour jouer son spectacle Adieu, Ferdinand.
Il y a peut-être une forme de jalousie
Philippe Caubère
Philippe Caubère estime "avoir des raisons de penser" qu'il paie "les articles dithyrambiques" écrits à son sujet. "Il y a peut-être une forme de jalousie", explique-t-il, avant d'avancer une autre hypothèse. "Je paie peut-être aussi mes positions par rapport à la prostitution", conclut-il.
En 2011, l'acteur avait en effet signé une tribune dans Libération intitulée "Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et 'client de prostituées'", où il dénonçait une mesure défendue par Roselyne Bachelot, ministre Solidarités et de la Cohésion sociale de l'époque. Celle-ci visait à sanctionner les clients de prostituées.
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