Des incidents entre des contestataires et les forces de l'ordre ont émaillé ce dimanche 26 janvier la manifestation organisée à Paris à l'appel d'un collectif baptisé "Jour de colère" réclamant le départ de François Hollande.
La police a estimé les manifestants à 17.000, mais les organisateurs ont avancé le chiffre de 120.000, largement surévalué selon les journalistes sur place.
Les organisateurs, un rassemblement hétéroclite de mouvements de droite et d'extrême droite ainsi que des catholiques conservateurs, entendaient dénoncer "l'action délétère" du gouvernement qui "mène droit vers l'abîme". Ils ont appelé le président François Hollande à se retirer "tout de suite", sinon le "'Jour de colère' ira le poursuivre dans la rue avant de le chasser dans les urnes".
Douze personnes ont été placées en garde à vue, selon les informations recueillies par RTL, pour des jets de projectiles ou pour port d'armes prohibées, selon un bilan communiqué en début de soirée par la police. Une dizaine de policiers ont été blessés dont un sérieusement après avoir reçu un projectile selon nos informations.
Les manifestants, parfois venus en famille, ont défilé en criant "Non au mariage homo" ou "Europe sécession, la France est une Nation".
Des partisans de l'humoriste controversé
Dieudonné, dont un spectacle a été
récemment interdit en raison de sa tonalité
antisémite, étaient également présents
dans le cortège.
Le défilé, parti de la place de la Bastille, a
rejoint l'esplanade des Invalides, distante de cinq
kilomètres, où devait se faire la dispersion.
"Vous êtes ici pour crier votre ras-le-bol, ils
sont plus préoccupés par leurs aventures (...) que
par le chômage et la liberté du peuple de
France", a lancé au micro l'un des organisateurs,
qui a requis l'anonymat, en faisant allusion à la
révélation de la liaison de François Hollande
avec l'actrice Julie Gayet.
Plusieurs organisations, qui avaient dans un premier temps manifesté leur intérêt pour ce "jour de colère", censé fédérer tous les mécontentements du pays, se sont finalement désistées.
Ainsi la "Manif pour Tous", fer de lance de
l'opposition à , a fait défection.
Le collectif des
"Bonnets rouges", qui a animé à l'automne
des manifestations de masse en Bretagne contre une
nouvelle taxe, s'est également abstenu.
Le Front
National a également fait savoir qu'il
n'était pas partie prenante de la manifestation.
En marge de la manifestation, une dizaine de militantes
féministes du groupe Femen ont scandé "Allez
brouter ailleurs", avant d'être arrêtées
par les forces de l'ordre.
Des porte-parole des organisateurs ont demandé au
Parlement d'entamer une procédure de destitution du
Président de la République.
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