D’habitude, le candidat n’apparaît que le dernier jour de la convention républicaine de Cleveland, mais là, Donald Trump arrive, lumière éteinte, on ne voit que son ombre sur fond blanc, un peu comme dans le générique de James Bond. Il vient introduire en quelques mots son épouse, "la prochaine First Lady", qu’il compare parfois à Jackie Kennedy.
Sa femme Melania n’a presque jamais parlé, mais elle veut convaincre les dizaines de millions d’Américains qui regardent son discours en prime time sur toutes les grandes chaines que son mari est un "leader incroyable". Elle le dit en roulant les R, avec son accent slovène, elle raconte l’histoire de la petite fille née dans un régime communiste qui devient mannequin à Paris puis la princesse d’un milliardaire de Manhattan. "Si vous voulez quelqu’un qui se bat pour vous, il n’abandonne jamais. Il est prêt à devenir le prochain président des États-Unis", a-t-elle déclaré.
Mélanie Trump n’aime pas prendre la parole en public, malgré ses efforts et la bienveillance du public, elle n’est pas parvenue à enthousiasmer la foule, comme l’a fait l’ancien mairie de New York Rudy Giuliani quelques minutes avant elle. Elle ne décolle pas le regard du prompteur. Elle n’a pas le charisme d’une Michelle Obama dont elle veut visiblement s’inspirer puisque certains passages de son discours sont des copiés/collés de celui de la First Lady actuelle lors la convention en 2008 !
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