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VIDÉO - États-Unis : un avion atterrit en urgence après avoir perdu une partie de son fuselage
Le vol, prévu entre Portland et Ontario, n'est pas allé à son terme. Selon la compagnie aérienne Alaska Airlines, personne n'a été blessé à bord de l'appareil.
Un avion de la compagnie Alaska Airlines (image d'illustration)
Crédit : MARIO TAMA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
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Une situation très stressante pour les 177 personnes se trouvant à bord d'un Boeing aux États-Unis. Un avion de la compagnie américaine Alaska Airlines s'est posé en urgence, vendredi 5 janvier, dans l'Oregon. Ce vol, qui devait relier Portland à Ontario (Californie), n'a pas pu aller au bout en raison d'un incident survenu peu de temps après le décollage de l'appareil.
Une partie du Boeing 737-9 n'a pas résisté et s'est détachée. D'après les photos et les témoignages de passagers, un énorme trou est apparu sur le côté gauche de l'engin. "C'était vraiment brutal. À peine en altitude, la façade du hublot s'est juste détachée et je ne m'en suis aperçu que lorsque les masques à oxygène sont descendus", a souligné Kyle Rinker, un passager du vol, interrogé par CNN.
Sur le réseau social X (ex-Twitter), l'agence fédérale de l'aviation civile (FAA) a indiqué que l'engin s'était envolé vers 17h, ce vendredi, avant de revenir atterrir en toute sécurité après le signalement par l'équipage d"'un problème de pressurisation". Selon le site spécialisé FlightAware, le Boeing a quitté le tarmac à 17h07 précisément et a effectué son retour une vingtaine de minutes plus tard.
Dans la foulée, Alaska Airlines a annoncé le maintien au sol "par mesure de précaution" de ses 65 appareils Boeing 737-9. "Chaque appareil ne sera remis en service qu'après l'achèvement d'une maintenance et d'inspections de sécurité complètes", a ajouté le patron de la compagnie, Ben Minicucci, dans un communiqué.
Le Bureau national de la sécurité des transports, la FAA et Alaska Airlines ont promis d'enquêter pour découvrir ce qui avait provoqué cet incident. Les 171 passagers et les six membres de l'équipage ne risquent pas d'oublier cette expérience.
"J'ai ouvert les yeux et la première chose que j'ai vue, c'était le masque à oxygène juste devant moi (...) j'ai regardé sur la gauche et le panneau latéral était parti", a confié Vi Nguyen, présente à bord du vol, au New York Times. "La première chose qui m'est venue à l'esprit, c'était 'je vais mourir'", a avancé cette passagère. D'après le registre de l'agence fédérale de l'aviation civile, l'engin avait été certifié en octobre dernier.
