"C’est la rencontre du sadique et du masochiste : l’un dit 'fais-moi mal', l’autre lui répond 'pas question' !", lâche Éric Zemmour. "Entre Londres et Bruxelles, les deux compères sont de mèche : c’est David Cameron qui épluche les oignons et Donald Tusk qui pleure", poursuit-il. Le journaliste note que "quand le Premier ministre anglais fait semblant de vouloir quitter l’Europe, le président du Conseil européen fait semblant de supporter toutes les offenses pour le retenir". Il parle d'une "alliance de deux faibles" : d'un côté l'Anglais, "parce que son parti et son peuple veulent quitter l’Union européenne" ; de l'autre Bruxelles, "car la crise grecque et celle des migrants sont en train de saper un édifice européen déjà branlant".
"Les oligarques européens ont sapé eux-mêmes des principes qu’ils jugeaient éternels", analyse Éric Zemmour, qui ajoute que "ce reniement s’avérera vain si les Anglais partent quand même". Pour lui, l’Union européenne "ressemble de plus en plus à un grand cadavre à la renverse". Il conclut : "Comme l’URSS de jadis, cette construction impériale sans empire est en train de se désagréger. Tout acharnement thérapeutique serait contraire à sa mort dans la dignité".
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