Un des ados partis faire le jihad en Syrie admet "une erreur monumentale", explique son avocat

RÉACTION - D'après les premiers éléments de l'enquête de la DCRI, l'un des deux jeunes adolescents toulousains partis faire le jihad en Syrie se serait radicalisé. Faux, répond son avocat.

Des combats en Syrie (photo d'illustration).

Crédit : AFP

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Les deux adolescents toulousains partis faire le jihad en Syrie ont été interrogés pendant 2 jours par la direction centrale du renseignement intérieur, après leur retour en France. Les renseignements fournis aux enquêteurs permettent d'affirmer qu'ils sont bien entrés en Syrie. Et c'est le plus jeune des deux, Hakim, qui semble avoir été le plus déterminé

Mais son avocat balaie ces accusations d'un revers de main. "Il m'a dit 'le fanatisme religieux c'est abominable'", explique-t-il. Mais le jeune homme est tout de même "très conscient d'avoir commis une erreur monumentale d'appréciation".

Un retour à la normale difficile

Hakim, qui souhaite devenir gendarme ou douanier lorsqu'il sera adulte, aimerait redevenir l'élève sans histoire qu'il était. "Il faut discuter avec le rectorat [pour] que les parents trouvent une solution pour qu'il soit scolarisé", demande son avocat.

Mais l'adolescent n'est pas un écolier comme les autres. Il est désormais soumis à des mesures éducatives très strictes. "Il ne doit pas sortir de chez lui sans l'autorisation paternelle. Il lui est interdit d'être dans les mêmes lieux que son compagnon, et ne doit pas quitter le territoire national", détail l'avocat.