L'État islamique serait-il en mesure d'acquérir l'arme nucléaire ? C'est en tout cas ce qu'il assure dans Dabiq, l'un de ses magazines de propagande. Libération, qui relaye l'information, explique que la personne désignée comme étant l'auteur de l'article, l'otage britannique John Cantlie, reconnaît que le scénario est "tiré par les cheveux" mais qu'il est "infiniment plus possible aujourd'hui qu'il ne l'était il y a tout juste un an".
"L'État islamique a des milliards de dollars dans ses caisses donc il peut appeler ses filières au Pakistan pour acheter une bombe nucléaire grâce à des revendeurs liés à des officiels corrompus de la région. Et s'il ne s'agit pas d'une bombe, pourquoi pas quelques milliers de tonnes d'explosifs au nitrate d'ammonium ? C'est assez simple à fabriquer", écrit l'auteur de l'article.
Les différents médias qui ont relayé cette information soulignent que Daech aurait énormément de mal à mettre son projet à exécution. Conflict-News considère même ses chances comme "ridiculement basses". Selon Joe Cirincione, un spécialiste du nucléaire, auteur d'une tribune dans pour le Huffington Post, le risque n'est toutefois pas nul et il est nécessaire de renforcer la protection des sites nucléaires.
L'auteur supposé de cet article, John Cantlie, est l'un des plus anciens otages de l'État islamique. Journaliste, il est apparu dans plusieurs vidéos et "reportages", a priori contraint et forcé, pour le compte de l'organisation terroriste.
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