En Italie, la police continue de recueillir les témoignages des 2.000 migrants embarqués sur les cargos clandestins, qui ont été arraisonnés cette semaine en mer Adriatique. Certains ont raconté qu'ils avaient payé leur traversée aux trafiquants jusqu'à 8.000 dollars, soit l'équivalent de 6.600 euros.
Si l'Italie est en première ligne pour gérer cette émigration clandestine, la France elle aussi, est souvent confrontée au problème : pas assez de centres d'accueil. "On est passé très près d'une catastrophe. Cette situation pose le problème de milliers de réfugiés qui vont arriver", estime Michel Morzière, président de l'association Revivre qui vient en aide aux syriens réfugiés en région parisienne.
Ainsi, les 4 millions de Syriens qui étaient aux frontières du pays n'ont plus d'espoir si Bachar Al-Assad et Daech restent dans la région. "Plus de 100.000 Syriens viendront. Il faut absolument que nos institutions anticipent ces arrivées. Ce n'est pas une catastrophe pour nous d'accueillir des Syriens. On est capable de le faire si on en a la volonté", ajoute-t-il.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.