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"Raciste, sexiste, misogyne et islamophobe" : la réponse du maire de Londres, Sadiq Khan à Donald Trump

Après les déclarations de Donald Trump à la tribune de l'ONU, le maire de Londres Sadiq Khan a qualifié le président américain d'être "raciste" ou encore "misogyne", ce mercredi 24 septembre 2025.

Sadiq Khan

Crédit : JUSTIN TALLIS / AFP

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Sadiq Khan, maire de Londres, a qualifié Donald Trump de "raciste, sexiste, misogyne et islamophobe" lors d'un entretien à la chaîne britannique Sky News ce mercredi 24 septembre 2025. La veille, le président américain avait qualifié Sadiq Khan d'être "un maire vraiment épouvantable" à la tribune de l'ONU, à New York : "Tout a tellement changé. Maintenant, ils veulent instaurer la charia" (loi islamique), a ajouté Donald Trump - ce qui n'est pas le cas.

Le travailliste Sadiq Khan a défendu Londres, une "ville libérale, multiculturelle, progressiste et prospère". Sadiq Khan s'est aussi dit "reconnaissant" qu'un "nombre record d'Américains" viennent dans la capitale britannique. "Il doit bien y avoir une raison à cela", a-t-il ajouté.

Donald Trump s'en est déjà pris à de nombreuses reprises à Sadiq Khan, devenu en 2016, le premier musulman à diriger une capitale occidentale. Ce fils d'immigré pakistanais est aussi devenu en 2024 le premier élu à remporter la mairie de Londres pour un troisième mandat.

Je t'aime, moi non plus

En juillet 2025, lors de sa visite en Écosse, le président américain avait affirmé, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer, que le maire de Londres faisait "un très mauvais travail". "C'est quelqu'un de méchant", avait-il lancé, avant que Keir Starmer ne l'interrompe, rappelant, gêné : "C'est un ami à moi".

En 2019, Donald Trump avait ciblé Sadiq Khan durant une vague d'attentats jihadistes à Londres, et l'avait traité de "honte nationale" et de "loser total". La même année, Sadiq Khan avait comparé Donald Trump aux "dictateurs européens des années 1930 et 1940".

Le président américain était en visite d'État au Royaume-Uni du 16 au 19 septembre 2025, mais ne s'est pas rendu à Londres : il a rencontré le roi Charles III à Windsor, à l'ouest de la capitale, et Keir Starmer à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres, et non à Downing Street (Londres).

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