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Des douaniers américains, des patrouilleurs des frontières et des policiers anti-émeute participent à un exercice de sécurité à la frontière sur le pont international américano-mexicain, vu de Ciudad Juarez (Mexique), le 29 octobre 2018
Crédit : Herika Martinez / AFP
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Si la sécurité est à son maximum à la frontière entre les États-Unis et le Mexique depuis l'élection de Donald Trump, la situation se tend depuis plusieurs jours. Lundi 29 octobre, l'armée américaine a ainsi annoncé le déploiement de plus de 5.000 militaires sur place.
"D’ici à la fin de la semaine, nous allons déployer plus de 5.200 soldats à la frontière sud-ouest", a indiqué le général Terrence O’Shaughnessy lors d'une conférence de presse. Ces troupes s’ajouteront aux 2.100 membres de la Garde nationale déjà sur le terrain.
Ce renforcement de la sécurité pour "contenir" la "caravane" de migrants, désormais composée de plus de 7.000 personnes, qui se dirige actuellement vers Mexico, avec pour objectif final les États-Unis.
Cette opération, baptisée "Patriote fidèle", doit permettre de renforcer les postes-frontières du Texas à la Californie. Les militaires doivent apporter un soutien logistique aux agents du service des douanes et de la protection des frontières (CBP) sur d'autres zones moins bien protégées.
Nous allons construire des villes de tentes, nous allons dresser des tentes partout là-bas
Donald Trump sur Fox News
En pleine campagne pour les élections de mi-mandat, Donald Trump surfe sur cette actualité pour défendre sa politique anti-migratoire. Le président américain entend ainsi les parquer dans "des villes de tentes".
"S'ils demandent l'asile, nous allons les retenir jusqu'à ce que leur cas soit examiné. Nous les retiendrons, nous allons construire des villes de tentes, nous allons dresser des tentes partout là-bas", a dit le président américain lundi soir sur Fox News. Sur cette même chaîne américaine, d'ordinaire favorable à Donald Trump, un présentateur a cru bon de rappeler qu'il n'y avait "pas d'invasion" à pas frontière.
Toutefois, les messages de menaces et les troupes déployées à la frontière n'entament pas la volonté des 7.000 migrants, principalement venus du Honduras, qui fuient la violence et la misère.
Dans le même temps, une seconde "caravane" remonte vers le Nord. Composée de près de 2.000 personnes, elle a tenté de traverser le fleuve Suchiate, qui sépare le Guatemala du Mexique. Une traversée risquée.
La veille, ces mêmes femmes et hommes avaient tenté de forcer la frontière, mais avaient été stoppés par la barrière métallique située sur le pont international qui marque l'entrée au Mexique. Un migrant était mort dans des affrontements opposants les policiers anti-émeute mexicains et des migrants. L’un d'eux est d'ailleurs mort durant les affrontements.
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