VIDÉO - Otages libérés : "Ça a été long, mais on n'a jamais douté", explique Didier François

"Un grand bonheur, un immense soulagement". Ce sont les premiers mots de Didier François, ex-otage retenu plus de onze mois en Syrie et arrivé sur le sol français ce dimanche. Entouré de François Hollande et de ses trois confrères libérés en même temps que lui, le journaliste a salué le travail des services français et la mobilisation des comités de soutien.

"On a de la chance d'être français, a déclaré Didier François. Ça a été long, mais on n'a jamais douté. On avait des bribes, on savait que tout le monde était mobilisé, a-t-il expliqué. Et d'insister : "Les Français sont formidables."

Faire son travail de journaliste

L'ex-otage a également justifié son voyage en Syrie. "Il fallait y être pour faire notre travail. Il y avait un risque, nous l'avons assumé", a-t-il dit. "Nous allons maintenant pouvoir profiter de nos familles", a annoncé Didier François.

Il y avait un risque, nous l'avons assumé

Didier François, ex-otage en Syrie

Peu après son arrivée à Villacoublay, Didier François a donné des détails sur sa détention, sur les ondes de sa radio, Europe 1. "Sur les dix mois et demi" de détention, "on est restés dix mois complets dans des sous-sols sans voir le jour, un mois et demi entièrement enchaînés les uns aux autres", a-t-il confié, décrivant des conditions de détention assez dures.

Un jour de joie pour la France

À écouter aussi

Les secrets de l'actu internationale

Reconnaissance de la Palestine : les dessous du poker menteur entre la France et Israël

05/09/2025 à 08:16 - 02m33s

Le grand reporter d'Europe 1 s'est exprimé brièvement après le président de la République, qui avait salué "un jour de joie pour la France". "La France est fière d'avoir des compatriotes de cette valeur, qui puissent servir la liberté de la presse et la France est fière d'avoir pu obtenir qu'ils soient aujourd'hui libres", a jouté François Hollande, qui a salué "un jour de joie pour la France".

Le chef de l'Etat a également eu une pensée pour "nos deux otages au Mali", et n'oublie pas qu'il reste "des otages en Syrie, retenus parce qu'ils sont journalistes." Il a répété que la France n'avait pas payé de rançon pour obtenir la libération des otages français.

À lire aussi

international

Reconnaissance de la Palestine : Israël menace de répondre par une "action unilatérale"