- Accueil
- Actu
- International
- Otages français en Iran : la France dépose plainte devant la CIJ pour dénoncer leurs conditions de détention
Otages français en Iran : la France dépose plainte devant la CIJ pour dénoncer leurs conditions de détention
Cécile Kohler et Jacques Paris sont détenus en Iran dans "des conditions indignes", selon Jean-Noël Barrot, qui a annoncé déposer plainte devant la Cour internationale de justice.
La France va déposer plainte contre l’Iran devant la Cour internationale de justice (CIJ) "pour violation de son obligation de donner droit à la protection consulaire", alors que Cécile Kohler et Jacques Paris y sont détenus depuis plus de trois ans.
Selon Jean-Noël Barrot, qui a fait cette annonce dans l'émission Les 4V sur France 2. Pour le ministre des Affaires étrangères, ils sont des "otages (...) détenus dans des conditions indignes assimilables à de la torture". Et d'ajouter qu'ils "sont privés des visites consulaires des membres de notre ambassade".
Accusés d'"espionnage" par Téhéran, Cécile Kohler et Jacques Paris sont officiellement les deux derniers Français emprisonnés en Iran, qui détient une vingtaine d'Occidentaux. Ils sont incarcérés dans la section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin. Le couple avait été arrêté le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique dans le pays.
En trois ans, ils n’ont reçu que quatre visites consulaires. Paris a promis de tout mettre en œuvre pour leur libération. Entre 2023 et 2025, au moins cinq Français ont été libérés, après des mois ou des années de détention.
"Aujourd'hui, je dépose plainte devant la Cour internationale de justice contre l'Iran" pour "violation de donner droit à la protection consulaire", a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, invité de l'émission "Les 4V" sur France 2, vendredi 16 mai. Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont "otages en Iran depuis trois ans", détenus dans "des conditions indignes, assimilables à de la torture" et "privés de visites consulaires", a déploré le chef de la diplomatie française.
