Il est enfin libre. Le journaliste français Olivier Dubois est arrivé libre, lundi 20 mars, à l'aéroport de Niamey, au Niger, près de 2 ans après avoir été enlevé au Mali.
"Je me sens fatigué mais je vais bien", a déclaré le journaliste indépendant de 48 ans à sa descente de l'avion. Deux longues années se sont écoulées, pendant lesquelles les ravisseurs ont donné très peu de preuves de vie. Seulement trois, en 711 jours de captivité.
La dernière, arrivée en début d'année 2023, était restée secrète. Elle avait été transmise aux autorités françaises dans le cadre d'un canal de discussion ouvert avec les preneurs d'otage. Des négociations pouvaient enfin commencer.
Olivier Dubois était retenu par un groupe djihadiste proche d'Al-Qaïda. Il y a quelques jours, le chef de ce groupe expliquait sur France 24 que la balle était dans le camp des autorités françaises. Là encore, une preuve que des négociations étaient menées.
Selon toutes vraisemblances, c'est le Niger, pays voisin, qui aurait servi d'intermédiaire dans ces discussions et la libération. C'est d'ailleurs depuis le Niger qu'Olivier Dubois a fait ses premières déclarations. Il a d'abord remercié les autorités nigériennes pour leur mission délicate. Ce sont ses mots.
On ne connait pas les contreparties de cette libération. Officiellement, Paris ne paie pas de rançons pour la libération des otages. Olivier Dubois a quitté Niamey pour la France mardi 21 mars. Emmanuel Macron accueillera l'ex-otage à la base aérienne de Villacoublay, près de Paris vers midi.
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