Mort du pape François : la Pologne souhaite un souverain pontife conservateur

Un conclave doit être organisé dans les quinze prochains jours où 135 cardinaux électeurs devront designer le successeur du pape François, décédé d'un AVC ce lundi 21 avril à 88 ans. Alors que l'Église catholique est secouée par des scandales, et des mouvements internes contradictoires entre envie d'évolution et retour à la rigueur, en Pologne, pays très catholique, la plupart des fidèles souhaitent la nomination d'un pape conservateur à l'image d'un Benoît XVI. 

Comme beaucoup de fidèles de l'église Saint-Florian de Varsovie, Grajina était loin d'acquiescer à chaque prise de parole du souverain pontife. "Je pense que ces paroles ont été modifiées et sorties de leur contexte et on leur prête une toute autre signification. Et ça crée de l'agacement dans la société, surtout chez les personnes religieuses, car on lui a fait dire des choses qui vont à l'encontre des écritures saintes", estime-t-elle.

Ouverture à la communauté LGBTQ+, volonté d'accroître le rôle des femmes et des laïcs dans la vie religieuse. Autant de points de crispation entre le pape et ses fidèles conservateurs. Adam, lui, avoue même regretter son prédécesseur polonais. "Je ne saurais pas l'expliquer, mais je préférais ce que faisait notre père spirituel Jean-Paul II, ses décisions, ses voyages. J'ai l'impression qu'il était plus en contact avec les croyants de façon générale", confie-t-il au micro de RTL. 

Considérée comme la place forte du catholicisme en Europe, la Pologne n'observera pourtant qu'une seule journée de deuil national ce samedi 26 avril à l'occasion des obsèques du pape François.

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