Lycéennes enlevées : Carla Bruni espère que les islamistes "paieront pour tout le mal qu'ils ont fait"

INVITÉE RTL - L'ex première dame de France se mobilise pour dénoncer l'enlèvement de 200 lycéennes au Nigeria par la secte islamique de Boko Haram.

Carla Bruni participera à une manifestation mardi 13 mai au Trocadéro pour dénoncer l'enlèvement de 200 lycéennes par Boko Haram au Nigeria et réclamer leur libération

Crédit : AFP

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Elle condamne la barbarie de Boko Haram. À l'appel de plusieurs associations féministes, Carla Bruni-Sarkozy sera mardi 13 mai au Trocadéro, aux côtés de Julie Gayet et Valérie Trierweiler notamment, pour dénoncer l'enlèvement de 200 lycéennes au Nigeria par la secte islamique.

Sarkozy abasourdi par la situation

Au coeur d'un vaudeville d'État pendant plusieurs semaines, Julie Gayet et Valérie Trierweiler devraient faire partie du cortège. "Je serais très heureuse qu'elles soient parmi nous, affirme Carla Bruni-Sarkozy au micro de RTL. Comme les anonymes, poursuit-elle. Qu'elle que soit la personne, son nom, sa situation, sa sensibilité politique, sa religion, tout le monde est invité", indique-t-elle, précisant que si Nicolas Sarkozy est "évidemment abasourdi par la situation", il ne sera pas du rassemblement demain, pour éviter que "sa présence fasse dévier le propos".

"Le propos, c'est qu'on se mobilise entre femmes qui ont été secouées par la barbarie de cet enlèvement, explique l'épouse de l'ancien chef de l'État. Comment peut-on dormir sur ses deux oreilles en sachant ce qui est arrivé à ces deux jeunes filles ? En sachant l'attente et le désespoir de leur famille ? Imaginez si c'étaient nos enfants ou ceux de nos amis".

Émue par la barbarie des islamistes de Boko Haram

Plus que l'annonce de l'enlèvement, c'est "le fait que ce soit assumé de façon si perverse et ignoble" qui scandalise l'ancienne première dame de France. "Je ne sais pas si vous avez vu les images, cette personne qui a l'air folle a dit à quel point c'est assumé. On dirait qu'il n'y a même pas un semblant de culpabilité et de regret", s'émeut-elle.

"Nous ne pouvons plus fermer les yeux et j'espère qu'ils paieront un jour pour tout le mal qu'ils ont fait à ces familles et à ces jeunes filles", lâche-t-elle, se disant "abasourdie par l'ensemble de cette barbarie et par l'utilisation des images des jeunes filles par les criminels", symptomatique selon elle de "l'obscénité de notre époque, comme une parade publicitaire".