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La Terre va battre un record de rotation ce mardi 22 juillet
Un phénomène intrigant se produit ce mardi 22 juillet : la Terre va battre un record de rotation. Selon les experts, notre planète devrait connaître une accélération subtile, raccourcissant la journée de 1,34 milliseconde.
L'Asie depuis l'espace (image d'illustration).
Crédit : NASA / JOHAN SWANEPOEL / SCIENCE PHO / JSW / Science Photo Library via AFP
La Terre accélère. Selon le site spécialisé Time and Date, qui s’appuie sur les données de l’IERS (Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence), notre planète devrait connaître une accélération subtile de sa rotation ce mardi 22 juillet.
Habituellement, une journée correspond à une rotation complète de la Terre sur elle-même, soit 24 heures, ou 86.400 secondes. Pourtant, cette durée n’est pas figée et peut légèrement varier en fonction de certains facteurs, notamment l’influence de la Lune. Lorsque celle-ci est située loin de l’équateur terrestre, son impact gravitationnel sur la planète est modifié, ce qui peut contribuer à accélérer la rotation de la Terre.
Depuis 2020, la Terre a tendance à tourner de plus en plus vite. Le 5 juillet 2024, elle a atteint une vitesse record avec une journée plus courte de 1,66 milliseconde. Des journées similaires pourraient se reproduire en 2025, notamment autour des 9, 22 juillet et 5 août. Selon les prévisions de l'IERS, la journée du mardi 22 juillet sera raccourcie de 1,34 milliseconde.
Des horloges... atomiques
Pour détecter ces infimes variations, les scientifiques s’appuient sur des horloges atomiques, introduites dans les années 1950. Ces instruments permettent de mesurer ce que l’on appelle la "durée du jour" en comparant le temps réel de rotation terrestre aux 86.400 secondes habituelles. Une différence minuscule à l'échelle humaine, puisque c'est d’une milliseconde (0,001 seconde), beaucoup plus rapide qu’un clignement d’œil.
Mais l’origine de cette accélération demeure inconnue. "Personne ne s’attendait à un tel phénomène", confie Leonid Zotov, spécialiste de la rotation terrestre à l’Université d’État de Moscou à Times and Date. Les modèles climatiques ou océaniques actuellement utilisés ne suffisent pas à expliquer ce changement.
