La Chine ouvre ses portes à la charcuterie française
La Chine a ouvert ses portes à la charcuterie française avec un accord signé lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Paris.

Un accord a été finalisé pour ouvrir les portes de la Chine à la charcuterie française ce mercredi 26 mars durant la visite du président chinois Xi Jinping à Paris. Cela redonne un peu de souffle à une filière en difficulté.
Trois entreprises de charcuterie françaises vont pouvoir exporter leurs produit vers le gigantesque marché chinois dans les prochaines semaines, annoncent mercredi les ministres de l'Agriculture Stéphane Le Foll et de l'Agroalimentaire Guillaume Garot.Sept autres sociétés devraient recevoir ultérieurement un tel feu vert.
Une opportunité pour les entreprises françaises
Les autorités chinoises ont également donné leur agrément à une vingtaine de nouveaux sites industriels spécialisés dans la viande fraîche de porc et de poulet et à une quarantaine d'entrepôts frigorifiques. "Cette publication constitue une excellente nouvelle à un moment où le secteur agroalimentaire français mène une bataille à l'export et où le marché chinois constitue une opportunité pour de nombreuses entreprises", commentent les ministères.
La France a été le premier pays européen à pouvoir exporter du porc frais à destination de Chine en 2005. Mais pour l'instant les échanges sont demeurés confidentiels.
Améliorer la qualité des élevages chinois
Par ailleurs, les deux pays ont signé un protocole d'accord pour développer l'exportation de verrats reproducteurs vers la Chine, afin d'améliorer la qualité des élevages chinois avec le savoir-faire en génétique porcine de la France.
Plusieurs accords ont déjà été noués en ce sens, comme celui entre l'Institut français du porc (Ifip) et le groupe public chinois Bright Food en septembre dernier. Ce protocole va permettre de démultiplier ce type de coopérations. Le porc est la viande la plus consommée en Chine et un porc sur deux dans le monde est chinois.