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Les habitants évacuent la ville de Gaza le 25 mars 2024,
Crédit : AFP
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C'est une première depuis le 7 octobre 2023, date du début du conflit entre le Hamas et Israël. Le conseil de sécurité de l'ONU vient donc d'adopter une résolution qui exige un "cessez-le-feu immédiat". Jusqu'à présent, toutes les résolutions de "cessez-le-feu" étaient bloquées soit par les États-Unis, soit par la Russie et la Chine, mais pas cette fois-ci.
Les combats se sont poursuivis toute la journée dans la bande de Gaza. Cette résolution, votée à New York ce lundi 25 mars, appelle à l'arrêt des combats immédiatement. Il s'agit d'une trêve que réclame l'ensemble de la communauté internationale pour la première fois. Pendant cinq mois et trois semaines, le Conseil de sécurité n'avait jamais réussi à le faire.
Ce "cessez-le-feu" reste tout de même limité, car les pays n'ont réussi à s'entendre que sur une trêve temporaire. D'ailleurs, elle prendra fin après le Ramadan, le 10 avril 2024, dans un peu plus de deux semaines donc. Mais la France, qui est membre permanent du Conseil de sécurité, a annoncé vouloir travailler à une nouvelle négociation pour demander un "cessez-le-feu" permanent.
Israël ne respecte que très rarement les textes votés à New York. Et le ministre de la Défense israélien vient de déclarer que de toute façon son pays ne "cesserait la guerre à Gaza qu'une fois les otages libérés", une position qu'ils tiennent depuis le mois d'octobre 2023. Le Hamas, lui, s'est dit prêt à un échange immédiat de prisonniers avec Israël.
Ainsi, le vote de cette première résolution qui exige un "Cessez-le-feu immédiat", montre essentiellement qu'il y a des tensions permanentes entre Israël et les États-Unis, car Joe Biden a changé de position vis-à-vis de son allié israélien depuis quelques jours. L'entêtement de Benjamin Netanyahu sur une éventuelle attaque de Rafah a poussé Joe Biden à s'affirmer davantage. Ce dernier ne le protège plus sans condition avec son droit de veto à l'ONU.
En conséquence, la Maison-Blanche se défend de tout changement profond de paradigme. Par exemple, l'ambassadrice américaine a précisé de façon ambiguë que le "cessez-le-feu" à Gaza ne pourrait commencer qu'avec la libération d'un premier otage, certainement pour tenter de rassurer Israël. Mais cela n'a pas fonctionné puisqu'en signe de protestation, Israël vient d'annuler la visite de sa délégation qui était en route pour Washington.
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