Aux États-Unis, le droit à l'avortement n'est désormais plus garanti partout. Alors que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) était jusqu'à présent légale sur l'ensemble du territoire américain, la Cour suprême américaine a décidé vendredi 24 juin que chaque État fédéral pourra désormais choisir de l'autoriser ou non.
Pour le président américain, cette décision est "une erreur tragique". "Les femmes pauvres vont être les plus touchées, c'est cruel. Cet arrêt de la Cour suprême nous ramène au XVIIIe siècle, il nous ramène littéralement 150 ans en arrière", a ainsi réagi Joe Biden. Si le chef d'État américain estime qu'il s'agit "d'un triste jour pour les États-Unis, cela ne veut pas dire que le combat est terminé", a-t-il ajouté. "La politique ne doit en aucun cas interférer dans les décisions qui concernent les femmes et leur docteur", a-t-il encore dit.
De son côté, Donald Trump s'est réjoui de la décision de la Cour suprême. Selon l'ancien président américain, celle-ci n'est autre que "la volonté de Dieu". Peu après l'annonce, l'État conservateur du Missouri a indiqué devenir le premier à interdire les interruptions volontaires de grossesse. Barack Obama, lui, a accusé la Cour suprême d'avoir attaqué les libertés fondamentales de millions d'Américaines.
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