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Italie : Matteo Renzi démissionne de la présidence du Parti démocrate

Après son revers aux élections législatives italiennes, loin derrière l'alliance droite-extrême droite, Matteo Renzi annonce qu'il quitte la présidence du Parti démocrate.

Le président du Conseil italien, Matteo Renzi, en juillet 2014 à Rome (Archives).
Crédit : AFP / ALBERTO PIZZOL
Ludovic Galtier & AFP
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En Italie, le Parti démocrate entame-t-il une longue traversée du désert après sa défaite aux élections générales du dimanche 4 mars ? Pour les cinq ans qui viennent, le parti de centre gauche siégera dans l'opposition. Il n'a recueilli que 18,7% des voix (deux fois moins qu'en 2013), loin derrière l'alliance droite-extrême droite Berlusconi-Salvini (37% des voix environ) et le Mouvement 5 Étoiles ou M5S (extrême gauche) mené par Luigi Di Maio (31% des voix à lui seul et premier parti du pays). Sans majorité claire, la Botte s'embourbe à n'en pas douter dans une longue crise politique

Une défaite, dont Matteo Renzi assume pleinement les conséquences. Le Parti démocrate a subi "une défaite claire et évidente" et "il est évident dans ces conditions que j'abandonne la direction du parti", a-t-il déclaré à la presse en précisant qu'il ne se représenterait pas lors du congrès du parti.

Ce congrès, annoncé pour les prochaines semaines, devra choisir "non pas un régent désigné dans un boudoir mais un secrétaire élu par des primaires" a-t-il ajouté.

Une descente aux enfers entamée en 2016

Le coup d'arrêt de la carrière de Matteo Renzi trouve sa source il y a un peu plus d'un an. Sa longue descente aux enfers a commencé le dimanche 4 décembre 2016, quand son rêve d'une Italie "plus efficace et plus simple" s'est brisé sur le rejet sans appel de sa réforme constitutionnelle lors d'un référendum, qui le pousse à démissionner de son poste de Premier ministre.

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Arrivé à la tête du PD fin 2013 alors qu'il n'était que maire de Florence, sans avoir jamais siégé au Parlement ou été ministre, il promettait de "mettre à la casse" les caciques de son parti, et quelques autres.

Matteo Renzi se contentera désormais de son mandat de sénateur de Florence. Ironie du sort, il avait d'abord pensé supprimer le Sénat avant de se résoudre à en limiter les pouvoirs dans son projet de réforme constitutionnelle, rejetée par les Italiens.

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