Rien n'arrête Silvio Berlusconi. L'ancien président du conseil italien a l'intention de se présenter aux élections européennes fin mai, malgré son exclusion du parlement italien etdont il fait l'objet. "Berlusconi en lice pour les Européennes... Tremblez les amis !", a lancé son conseiller politique Giovanni Toti sur Twitter. Giovanni Toti, ancien dirigeant de deux des trois chaînes privées du Cavaliere, avait déjà confié un peu plus tôt aux journaux La Stampa et L'Unita, que Silvio Berlusconi voulait aller à la bataille en dépit de sa condamnation définitive pour fraude fiscale dans le procès Mediaset. Depuis, il est privé de passeport.
"Berlusconi a dirigé Forza Italia dans toutes les élections. Je pense qu'il le fera aussi cette fois", a déclaré Giovanni Toti à La Stampa. "Je considérerais que l'empêcher d'être candidat serait une grave atteinte du droit des modérés italiens à être représentés. Si ce n'était pas possible ce serait une violation supplémentaire de la démocratie", a-t-il ajouté. Cela fait des mois que Silvio Berlusconi ou des membres de son entourage évoquent une possible candidature du Cavaliere aux européennes.
Mais à la suite de la confirmation de sa condamnation en Cassation le 1er août 2013, Silvio Berluconi fait l'objet d'une interdiction de toute charge publique pendant deux ans, ce qui l'exclut de tout mandat électoral et le prive même du droit de vote. Il a toutefois déposé un recours en Cassation contre cette mesure pour au moins en faire diminuer la durée.
Par ailleurs, en vertu d'une loi italienne datant de 2012, la loi Severino, il a été destitué en octobre dernier de son poste de sénateur et il est inéligible dans tout collège électoral en Italie pendant six ans. Il reste président de Forza Italia qui est une association et ne peut donc pas se présenter comme tête de liste dans un collège électoral italien.
La solution d'une candidature en Bulgarie (il est très ami du Bojko Borisov, ancien Premier ministre et chef du parti conservateur des Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie) a été évoquée, mais les avis divergent sur sa faisabilité sur le plan juridique. D'autres pays n'ayant pas de lois anti-corruption comme la loi Severino, à l'instar de l'Estonie ou la Hongrie ont aussi été cités. Mais fin décembre, Silvio Berlusconi avait tout à fait exclu l'hypothèse de se présenter ailleurs qu'en Italie, affirmant vouloir "combattre pour la liberté dans son pays".
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