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INVITÉ RTL - Guerre en Ukraine : la visite d'Emmanuel Macron à Washington est "réussie", estime Philippe Étienne
Invité de RTL Matin, Philippe Étienne, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, est revenu sur la visite d'Emmanuel Macron à Washington. Il encourage le président français et les Européens à se rapprocher de Donald Trump afin de se mettre d'accord sur un futur accord de paix.
Philippe Étienne est l'invité de RTL Matin du 25 février 2025
Crédit : RTL
Emmanuel Macron s'est rendu ce lundi 24 février à Washington pour s'entretenir avec Donald Trump au sujet de l'Ukraine et des futures négociations avec la Russie. Une visite que Philippe Étienne, ancien ambassadeur de France aux États-Unis (2019-2023), qualifie de "réussie" car "personne ne s'attendait à ce que les deux présidents français et américain se mettent d'accord sur un plan détaillé qui n'existe pas encore", précise-t-il ce mardi 25 février sur RTL.
Emmanuel Macron a évoqué des échanges extrêmement "fructueux", des avancées substantielles en particulier sur l'accord entre les États-Unis et l'Ukraine sur les minerais et les terres rares ou encore sur la mise en place d'une force de paix européenne sur le sol ukrainien. Cependant, cela reste plus flou sur la fin de la guerre même si les deux dirigeants affirment vouloir y mettre un terme rapidement.
"Ce qui est important, c'est qu'effectivement il y a eu cette discussion. Le président français a dit au président américain : 'nous sommes comme vous, nous voulons un accord, nous voulons la paix d'abord, nous voulons un cessez-le-feu, l'arrêt de ces souffrances rapides'. Alors qu'on voit bien que le président Poutine de son côté, lui, il dit 'ça va prendre du temps'. Donc ça c'est important, parce que le président Trump veut aussi quelque chose de rapide", indique Philippe Étienne.
"Ce qui est important, c'est de se rapprocher des Américains sur ces sujets qui sont extrêmement délicats, y compris comment eux peuvent intervenir s'il y a des troubles de garantie de la paix", ajoute-t-il.
Le président français a parlé d'une "trêve" possible dans "les semaines à venir". Cela doit "être l'objectif commun", estime l'ancien ambassadeur, il faut désormais s'aligner sur les conditions de cette trêve. "Nous sommes d’accord pour qu’il y ait un accord de paix, nous ne sommes pas d’accord pour n’importe quel accord de paix, parce qu'il faut que cet accord tienne, et il faut que les garanties de sécurité qui seront données à l'Ukraine dissuadent la Russie de recommencer la guerre", explique-t-il.
