Donald Trump a "probablement" le droit de se gracier s'il est inculpé dans l'enquête sur l'ingérence russe lors de la campagne présidentielle de 2016. C'est ce qu'a déclaré à ABC, dimanche, l'ancien maire de New-York, Rudy Giuliani, désormais membre de l'équipe juridique du président américain.
Dans la Constitution américaine, il est dit que le président dispose d'un droit de grâce, mais il n'est pas précisé si ce droit peut ou non s'appliquer à lui-même. Dans l'émission This Week, Rudy Giuliani a aussi précisé que le président n'avait pas l'intention d'utiliser ce droit car cela provoquerait une crise politique. Pour le moment, le chef de l'Etat n'est accusé de rien.
Il est menacé car des soupçons pèsent sur lui à propos d'une possible collusion avec la Russie lors de la campagne présidentielle de 2016.
Donald Trump a récemment gracié des personnalités condamnées. Toutefois la possibilité de se gracier lui-même a suscité des réactions au sein du camp républicain.
L'ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie a déclaré, toujours à la chaîne ABC : "la raison pour laquelle ça n'arrivera pas, c'est que ça deviendrait un problème politique". L'homme qui conseille parfois le président a ajouté "si le président se graciait, il serait destitué".
Donald Trump a réagi sur Twitter aujourd'hui : "J'ai le droit absolu de me gracier mais pourquoi ferai-je cela alors que je n'ai rien fait de mal ?".
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