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Génocide au Rwanda : Paul Kagame accuse la France

Dans une interview à paraître ce dimanche dans l'hebdomadaire "Jeune Afrique", le président rwandais pointe une nouvelle fois du doigt la France, l'accusant de "participation" à l'"exécution" du génocide de 1994.

Le président rwandais, Paul Kagame, en octobre 2012 à Dubaï (Archives).
Crédit : AFP / KARIM SAHIB
La rédaction numérique de RTL & AFP
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A la veille des cérémonies marquant le vingtième anniversaire des massacres, la président Rwandais, Paul Kagame a évoqué la question des responsabilités dans l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître ce dimanche 6 avril.

Il accuse les soldats français de l'opération militaro-humanitaire "Turquoise", déployée en juin 1994 dans le sud du pays, d'avoir été "complices certes" mais aussi "acteurs" des massacres. Ces accusations, maintes fois démenties par Paris, reprennent celles déjà formulées par Kigali à plusieurs reprises et notamment en août 2008 à l'occasion de la publication du rapport de la commission d'enquête rwandaise sur le rôle supposé de la France dans le génocide qui a fait, selon l'ONU, quelque 800.000 morts, essentiellement tutsi, entre avril et juillet 1994.

Complices et acteurs

Revenant sur "le cas de la France", Paul Kagame constate que "vingt ans après, le seul reproche admissible (aux) yeux (de la France) est celui de ne pas en avoir fait assez pour sauver des vies pendant le génocide". "C'est un fait, mais cela masque l'essentiel : le rôle direct de la Belgique (ancienne puissance coloniale) et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même".

"Interrogez les rescapés du massacre de Bisesero en juin 1994 et ils vous diront ce que les soldats français de l'opération Turquoise y ont fait. Complices certes, à Bisesero comme dans toute la zone dite 'humanitaire sûre', mais aussi acteurs", accuse Paul Kagame.

En 2008, la commission d'enquête avait déjà évoqué l'affaire du village de Bisesero (ouest), où jusqu'à 50.000 Tutsis avaient trouvé refuge, accusant l'armée française "d'avoir retardé sciemment de trois jours le sauvetage de près de 2.000 survivants afin de laisser le temps aux tueurs de les achever".

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