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Ministre iranien à Biarritz : des discussions "positives" qui vont "se poursuivre"
Les discussions sur le nucléaire iranien entre le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif et les dirigeants français en marge du sommet du G7 de Biarritz ont "été positives" et "vont se poursuivre" selon la présidence française.
Coup de tonnerre en plein milieu du G7. Alors que le dossier iranien et sa crise nucléaire sont au cœur des débats ce dimanche 25 août entre les dirigeants des sept premières puissances mondiales, un avion officiel iranien dans lequel se trouvait le ministre des Affaires étrangères Mohamamd Javad Zarif, s'est posé à 14h13 à l'aéroport de Biarritz.
Le ministre iranien a indiqué ce soir avoir rencontré le président français Emmanuel Macron en marge du sommet du G7 de Biarritz où son arrivée dans l'après-midi pour parler du dossier nucléaire a été un coup de théâtre. "J'ai rencontré Emmanuel Macron en marge du G7 après une discussion détaillée" avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et celui des Finances Bruno Le Maire, a tweeté le ministre iranien, publiant deux photos de la rencontre. "Le chemin est difficile, mais ça vaut la peine d'essayer", a-t-il ajouté.
Les discussions sur le nucléaire iranien entre le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif et les dirigeants français en marge du sommet du G7 de Biarritz ont "été positives" et "vont se poursuivre", a indiqué ce dimanche soir la présidence française.
Cette visite s'est faite "en accord" avec les États-Unis
La rencontre a duré environ trois heures, d'abord avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, puis avec le président Emmanuel Macron pendant une demi-heure, à la mairie de Biarritz. À l'issue de cette rencontre, le ministre iranien des Affaires étrangères a regagné l'aéroport de Biarritz et est reparti en avion.
La palais présidentiel de l'Elysée précise que des conseillers diplomatiques allemands et britanniques ont été associés à une partie de la réunion. Cette visite s'était faite "en accord" avec les États-Unis, farouchement opposés au gouvernement de Téhéran. "Tout s'est joué en quelques heures. Dès que cela a été possible, nous avons informé les pays européens et les Américains. Ils ont été associés", a ajouté la présidence.
