Moins de 48 heures après l'attentat perpétré dans une discothèque gay située à Orlando en Floride, le plus grave depuis le 11-Septembre 2001, le nombre de donneurs de sang va sans doute connaître un bond considérable, dans l'État et peut-être au-delà. Les homosexuels, directement visés par cet attentat revendiqué par Daesh qui a tué 49 personnes et blessé 53 autres, se sont vu refuser l'accès aux établissements de santé. Un journaliste américain, cité par Slate, raconte que "les hétérosexuels qui ont eu des rapports non protégés avec des partenaires multiples ont le droit de donner à leur convenance (...) Alors que leurs amis périssent de blessures par balles, les homosexuels d’Orlando sont aujourd’hui condamnés à ne rien faire si ce n’est regarder, désarmés."
La communauté gay est pourtant autorisée à donner son sang aux États-Unis : l'interdiction légale a été levée. Mais une condition est encore à remplir. S'ils veulent donner leur sang, les homosexuels ne doivent pas avoir eu de relation sexuelle depuis un an. La France est sur la même ligne depuis novembre 2015, date de la fin de l'interdiction totale pour les gays. Jean-Luc Romero, président de l'association Élus locaux contre le sida, affirmait ne pas être "d’accord avec cette abstinence sexuelle d’un an imposée aux donneurs gays. Comment les choses vont-elles se passer en pratique, on va ficher les gays et leur dire "revenez dans un an ? Le don du sang reste discriminatoire".
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