Exécution d'Hervé Gourdel : "La France ne peut pas céder", dit Hervé Ghesquière
REPLAY - Pour l'ancien otage français Hervé Ghesquière, l’exécution d'Hervé Gourdel est "avant tout un acte politique visant à marquer au fer rouge la France".

Suite à l'annonce de la décapitation d'Hervé Gourdel, Hervé Ghesquière, l'ancien otage français détenu par les Talibans entre décembre 2009 et juin 2011 a réagi au micro de RTL : "Les circonstances sont différentes, ça a été très vite, c'est un choc extrême".
Et d'ajouter : "On est dans un autre contexte (...) parce que là il n'est pas question d'argent, d'échange de prisonniers, c'est un acte avant tout politique visant à marquer au fer rouge la France".
Il y a la raison, et la raison d'État c'est que la France ne peut pas céder
Hervé Ghesquière
Le journaliste est partagé : "Il y a la raison, et la raison d'État c'est que la France ne peut pas céder. Je me mets à la place de sa famille. Ma famille a eu à vivre ça pendant un an et demi (...) mais là si l'Etat cède, que se passe-t-il ? La décision de François Hollande de continuer à bombarder doit être terrible (…) Je suis balancé entre cette raison d'État et le fait que moi-même ex-otage ayant vécu dans ma chair ce type de situation me rend extrêmement perplexe et je n'ai vraiment pas la solution. Qui l'a d'ailleurs ?"