Eurostar : les usagers d'un train Londres-Paris arrivent avec 7h30 de retard en raison d'un "souci technique"

C'est probablement le cauchemar de tout usager de trains : rester bloqué de longues heures sur les voies. C'est ce qu'ont vécu les voyageurs d'un Eurostar, dans la nuit de dimanche à lundi, qui ont dû changer de train après avoir été bloqués pendant plus de six heures sur la voie.

Parti en début de soirée, dimanche soir, ce train Eurostar, reliant Londres à la gare du Nord, est arrivé à destination avec 7h30 de retard. En cause, "un souci technique", selon la compagnie ferroviaire, qui n'a pas donné plus de détails.

Sur le réseau social X, les témoignages affluent pour dénoncer cette situation compliquée, à l'image de cet usager qui s'adresse directement à Eurostar : "Cela fait plus de 6h qu’on est bloqués dans votre train Londres-Paris (9048) et 4h qu’on est à l’arrêt au milieu de rien avec des familles et personnes âgées ! Au prix que vous pratiquez, un dépannage rapide serait le minimum !", dénonce-t-il.

Les voyageurs ont dû ensuite sortir du train vers 2h45 du matin et rester sous la pluie pendant "1h (…) au bord des rails". "Encore du grand professionnalisme", poursuit sur X ce voyageur mécontent.

À lire aussi

eurostar

Pas-de-Calais : plus de 800 passagers bloqués dans un Eurostar pendant 9 heures sans toilettes ni climatisation

Selon Eurostar, le conducteur a dû arrêter le train "près d’Hondeghem, entre Calais et Lille", lors de ce que la compagnie ferroviaire présente comme une '"procédure de sécurité standard". Une rame a été envoyée de Lille pour prendre en charge les malheureux usagers.

Mais, le nouveau train venu aider les voyageurs "est full (plein) donc on doit tous s’asseoir par terre et prier que cette fois-ci on arrivera jusqu’à Paris", explique un internaute.

D'autres usagers exigent d'Eurostar une "compensation financière à la hauteur du préjudice subi", espérant même "qu’une enquête sera ouverte concernant la gestion catastrophique de ce trajet". La compagnie ferroviaire affirme de son côté avoir "pris la décision d’augmenter l’indemnisation de 150 %" et "s’excuse pour la gêne occasionnée".