C'est une histoire de frais de santé dont la conclusion pourrait être "Vive la Sécurité sociale en France !". On évoque souvent les échecs du système français ; mais vraiment croyez-moi, ici beaucoup d'Américains de voir leur vie basculer à cause d'un problème de santé. Car ici, pas de Sécu : tout repose sur les assurances santé privé, quand vous en avez une.
Drew Calver vit au Texas. Tout allait bien pour lui. On aurait dit une pub télé pour une compagnie d'assurance. Il a 44 ans, il est marié, il a deux enfants de 6 et 7 ans. C'est un professeur d'histoire apprécié de ses lycéens, qui s'occupait aussi du club de natation, car il est sportif. Il avait terminé cinq mois plus tôt un triathlon IronMan : 3,8 kilomètres de natation, 180 kilolètres à vélo, puis un marathon.
Mais un matin, au printemps 2017, chez lui, Drew ressent de violentes douleurs dans la poitrine, puis s'effondre. Il croit qu'il va mourir. Il arrive à dicter avec son téléphone un texto à sa femme. Il est emmené aux urgences, où les médecins confirment qu'il s'agit bien d'une crise cardiaque.
Drew demande au personnel médical s'il va être pris en charge par sa couverture santé. C'est une inquiétude habituelle pour les Américains aux urgences, ou sur un lit d'hôpital, quand on ne leur demande pas d'emblée leur carte de crédit. L'hôpital le rassure.
Mais quelques mois plus tard, il reçoit une facture de 165.000 dollars pour l'opération et quatre jours d'hôpital. La couverture santé à laquelle il est affilié paie, mais seulement 56.000 dollars. Donc l'hôpital se retourne contre lui pour lui réclamer les 108.000 dollars restants, soit deux fois son salaire annuel.
Pourquoi ? Parce que l'hôpital, privé, ne fait pas partie du réseau couvert par l'assurance santé de Drew. C'est pour ça qu'il avait posé la question. Évidemment, il n'a pas les moyens de payer. Donc il envoie des courriers, essaie de s’expliquer.
Cela dure plus d'un an. Imaginez son stress. Ce n'est pas idéal pour un patient qui récupère d'une crise cardiaque. Cet été, il reçoit des relances au ton menaçant. Seule solution : s'endetter. Alors il porte l'affaire des les médias. Et dès les premiers articles publiés cette semaine, la facture a été réduite à 782 dollars.
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