"Ce soir, nous tournons la page": porté par une série de bons indicateurs économiques, le président Barack Obama devait vanter mardi devant le Congrès le début d'une nouvelle ère pour les Etats-Unis après une "violente récession".
Mettant en exergue le chemin parcouru depuis son arrivée au pouvoir en 2009 en pleine crise économique mondiale, le 44e président des Etats-Unis, qui a récemment enregistré un rebond dans les sondages, devait présenter, lors du traditionnel discours sur l'état de l'Union, une série de propositions en faveur de la classe moyenne, en particulier sur la fiscalité.
Ces dernières ont peu de chances d'aboutir face à l'opposition des républicains, désormais majoritaires dans les deux chambres. Elles devraient cependant dominer les débats à l'approche de l'élection présidentielle de 2016.
"Nous voici 15 ans dans le nouveau siècle. Quinze années qui ont débuté avec une attaque terroriste sur notre territoire, qui ont engendré deux guerres longues et coûteuses, qui ont vu une récession violente se répandre à travers notre pays et le monde", devait déclarer M. Obama selon de extraits de son discours diffusés par la Maison Blanche.
Vantant "une économie en croissance, des déficits en baisse, une industrie dynamique et une production énergétique en plein essor", il devait, à deux ans jour pour jour de son départ de la Maison Blanche, décliner ses projets pour augmenter la pression fiscale sur les foyers les plus aisés.
Dénonçant un code des impôts "injuste", l'exécutif propose en particulier la suppression d'une niche qui permet actuellement de ne payer aucun ou peu d'impôt sur les plus-values réalisées à partir d'actifs hérités. La réforme prévoit aussi l'augmentation à 28% du taux maximal de taxation des revenus du capital et des dividendes.
"Cela a été et cela reste difficile pour nombre d'Américains", devait ajouter Obama. "Accepterons-nous une économie où seuls quelques uns s'en sortent de manière spectaculaire ?", devait-il lancer face aux élus de la Chambre des représentants et du Sénat mais aussi aux ministres et aux juges de la Cour suprême.
"Accepterons-nous une économie où seuls quelques uns s'en sortent de manière spectaculaire ?
Barack Obama
Outre la réforme fiscale, il devait aussi avancer plusieurs réformes : simplification de l'accès à la propriété, amélioration de l'accès à l'internet haut-débit, gratuité sous conditions des "community colleges" qui offrent des formations universitaires courtes. Mais le débat s'annonce déjà stérile, et les deux camps se renvoient la responsabilité du blocage.
A quelques heures du discours présidentiel, le républicain Mitch McConnell, nouvel homme fort du Sénat, a jugé les récentes initiatives de M. Obama "décourageantes".
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