1 min de lecture
États-Unis : l'exécution d'un condamné à mort suspendue pour des doutes sur un produit utilisé
La sentence de Richard Glossip, condamné à mort, a été suspendue in extremis en raison de doutes sur l'un des produits utilisés dans l'injection létale.
Une campagne de soutien a été créée pour sauver Richard Glossip
Crédit : AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Condamné à mort dans l'Oklahoma, Richard Glossip a vu sa sentence annulée in extremis et repoussée au 6 novembre prochain en raison de doutes sur l'un des produits utilisés dans l'injection létale. "Des questions de dernières minutes ont été soulevées concernant (...) les produits chimiques utilisés pour l'injection létale", a ainsi écrit la gouverneure Mary Fallin dans un communiqué.
Dans cet état, le débat sur la peine de mort fait polémique depuis 2014, lorsqu'une injection létale ratée avait provoqué la mort d'un condamné dans d'atroces souffrances achevées au bout de 40 minutes. l'administration pénitentiaire dispose désormais de 37 jours afin de déterminer si l'acétate de potassium, le produit en question, est ou non conforme aux procédures d'exécution validées par la justice.
En marge de cette suspension, la condamnation à mort de Richard Glossip, reconnu coupable d'avoir commandité le meurtre du propriétaire d'un motel dont il assurait la gestion, fait l'objet d'une vague de contestation. En effet, plusieurs personnalités comme l'actrice Susan Sarandon ou le milliardaire Richard Branson font partie du comité de soutien créé en raison de la controverse de la décision de justice, uniquement basée sur le témoignage de Justin Sneed, un jeune homme de 19 ans qui en avouant l'homicide de celui qui était alors son patron avait négocié une réclusion à perpétuité en évitant lui-même la peine capitale.
