"Si je devais le refaire, je ne l'aurais pas gardé". Hillary Clinton regrette de n'avoir fait que sanctionner, et de ne pas avoir limogé l'un de ses collaborateurs, accusé de harcèlement par une subordonnée. "Je l'ai fait, car je ne pensais pas que le licencier fût la meilleure solution au problème", a écrit Hillary Clinton dans un message posté sur sa page Facebook, mardi 30 janvier, quatre jours après qu'un article du New York Times ait révélé l'affaire. "Pourquoi Hillary Clinton a-t-elle laissé faire ça ?", titrait alors le célèbre quotidien américain.
L'ancienne candidate à la Maison Blanche aurait ainsi refusé de limoger le conseiller, en dépit des recommandations de son équipe de campagne. Elle pensait que la sanction était suffisamment sévère pour empêcher toute récidive. "Je crois aussi aux secondes chances", poursuit-elle. "Mais parfois elles sont gâchées. Dans ce cas-là, bien qu'il n'y ait plus eu de plaintes contre lui durant la campagne, il a été limogé d'un autre emploi plusieurs années plus tard pour un comportement déplacé".
En 2007, une femme membre de son équipe de campagne et travaillant sous l'autorité de Burns Strider, conseiller pour les questions religieuses, avait accusé l'homme de harcèlement sexuel répété. La directrice de campagne d'alors, Patti Solis Doyle, avait recommandé de licencier le conseiller, mais Hillary Clinton avait alors choisi de lui imposer une retenue sur salaire et des séances de thérapie, tandis que la jeune femme avait été transférée dans un autre service.
Après l'article du Times, Hillary Clinton dit avoir appelé la jeune femme en question, qui lui aurait dit qu'elle estimait que sa plainte avait alors été prise au sérieux. "Le fait que la femme se soit sentie écoutée et soutenue renforce ma conviction que le processus a bien fonctionné, au moins jusqu'à un certain point", dit la démocrate.
L'ancienne cheffe de la diplomatie en a profité pour tacler le New York Times pour n'avoir pas licencié l'un de ses journalistes-vedettes, Glenn Thrush, accusé de harcèlement sexuel sur de jeunes journalistes. Le prestigieux quotidien a annoncé que le journaliste, suspendu depuis fin novembre, ne serait pas licencié, mais qu'il ne couvrirait désormais plus la Maison Blanche.
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