Vives tensions entre Donald Trump et son secrétaire d'État Rex Tillerson. Une nouvelle polémique au sommet de l'État américain a éclaté au grand jour ce mardi 10 octobre lorsque le président américain a proposé de comparer leurs tests de QI. Le locataire de la Maison Blanche a beau répéter que les articles qui détaillent ses relations difficiles avec le chef de la diplomatie sont "bidons", il semble avoir été touché par certains propos rapportés.
En effet, selon la chaîne NBC News, l'ex-patron du géant pétrolier ExxonMobil aurait qualifié le président américain de "débile", à la fin d'une réunion au Pentagone. Une insulte rapportée dont il dément la véracité mais qui semble l'avoir piqué au vif. "Je pense que c'est une fausse information", a affirmé Donald Trump dans un entretien au magazine Forbes. "Mais s'il l'a dit, je pense qu'il faudra comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner", a-t-il pris le soin d'ajouter.
Sa porte-parole, Sarah Huckabee Sanders, a tenté de clore la polémique en affirmant qu'il s'agissait "juste d'une blague". "Il ne remettait pas en cause l'intelligence du secrétaire d'État", a-t-elle martelé, assurant que le président avait "100% confiance" en son chef de la diplomatie. "Le président peut bien se permettre une blague", "le secrétaire d'État n'a pas de soucis avec ça", a aussi tenté de minimiser la porte-parole du département d'État, Heather Nauert, tout en précisant bien que le QI de Rex Tillerson était "élevé". Ce nouvel épisode est cependant venu alimenter les spéculations récurrentes sur une éventuelle démission de Rex Tillerson, en charge des Affaires étrangères.
Dans une période d'intense activité diplomatique, entre les vives tensions avec la Corée du Nord et l'annonce imminente de la position américaine sur l'accord nucléaire iranien, le président des États-Unis n'aurait-il pas affaibli un personnage central de son administration ? "Je n'ai affaibli personne, je ne crois pas au fait d'affaiblir qui que ce soit", a répondu Donald Trump depuis le Bureau ovale où il rencontrait un secrétaire d'État d'une époque lointaine, Henry Kissinger.
Trump et Tillerson ont ensuite tenu plusieurs réunions communes à la Maison Blanche, dont un déjeuner en présence également du ministre de la Défense Jim Mattis. Des discussions sur l'Iran, la Corée du Nord et la Turquie qualifiées de "positives" par le département d'État. Les révélations de NBC News avaient contraint l'ancien homme fort d'ExxonMobil à prendre la parole pour affirmer son soutien public et son "engagement en faveur du succès" du président américain.
Il ne fait pas bon être ministre de Donald Trump ces derniers temps. Après Jeff Sessions (son ministre de la Justice) rabroué publiquement il y a quelques semaines, le président avait déjà remis à sa place sur Twitter son secrétaire d'État Rex Tillerson il y a quelques jours pour avoir évoqué publiquement l'existence de canaux de communication visant à sonder les intentions de la Corée du Nord. "Il perd son temps à négocier", avait-il écrit. "Conserve ton énergie Rex, nous ferons ce que nous devons faire."
Ces échanges surprenants à ce niveau de l'État interviennent au moment où Donald Trump est engagé dans un échange public très agressif, par Twitter interposé, avec l'élu républicain Bob Corker.
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