La vidéo, qui avait fait le tour d’Internet, lui a valu le surnom de "ressuscitée", donné par les médias équatoriens. Bella Montoya s’était réveillée cinq heures après le début de sa propre veillée mortuaire, suscitant, logiquement, la stupeur de ses proches. L’Équatorienne, âgée de 76 ans, est finalement décédée sept jours plus tard.
Preuve de l’importance qu’a prise cette affaire, le ministère équatorien de la Santé a lui-même confirmé dans un communiqué que Bella Montoya était décédée dans la soirée du 16 juin d’un AVC après avoir passé une semaine en soins intensifs, comme l’a expliqué Le Parisien.
Le fils de la septuagénaire, Gilberto Barbera Montoya, a annoncé vouloir éclairer les circonstances de cette "deuxième mort", alors que sa mère était sous surveillance constante.
De son côté, la sœur de la défunte a porté plainte et souhaite identifier le médecin qui avait déclaré à tort le décès la première fois. D’après les journaux locaux, à cause d’une panne d’électricité, la mort n’avait pas été confirmée par des machines, comme cela se fait habituellement dans le pays.
Le décès de Bella Montoya avait été constaté la première fois dans un hôpital public de la ville côtière de Babahoyo, dans le sud-ouest du pays. Selon le ministère de la Santé, elle avait été hospitalisée pour un accident vasculaire cérébral présumé et "a subi un arrêt cardiorespiratoire sans réagir aux manœuvres de réanimation, à la suite de quoi le médecin de garde a confirmé son décès".
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