L'Ukraine s'est déclarée "au bord du désastre" à la suite de la
"déclaration de guerre" de la Russie et semblait perdre rapidement le
contrôle de la Crimée, péninsule russophone où des soldats agissant pour
le compte des autorités locales pro-russes assiègent les militaires
ukrainiens dans leurs casernes.
20h21 : Barack Obama déclare que la Russie est "du mauvais côté de l'Histoire". Il existe un consensus pour dire que la Russie a violé le droit international en Ukraine, a ajouté le président américain.
19h42 : L'Union européenne a menacé de remettre en cause ses relations avec Moscou, voire de mettre en œuvre des sanctions "ciblées" en l'absence de retrait des troupes russes en Ukraine. "En l'absence de mesures de désescalade de la part de la Russie, l'UE devrait décider des conséquences sur les relations bilatérales entre l'UE et la Russie", ont déclaré les ministres européens des Affaires étrangères dans leurs conclusions à l'issue d'une nouvelle réunion de crise.
Écoutez le compte-rendu de notre correspondant à Bruxelles :
18h53 : Un sommet extraordinaire de l'Union européenne est annoncé pour jeudi. Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union se retrouveront à Bruxelles à partir de 11h30 pour discuter des derniers développements en Ukraine.
18h19 : Les États-Unis n'enverront pas de délégation présidentielle aux Jeux paralympiques de Sotchi. La Maison Blanche entend protester contre l'intervention militaire russe en Crimée. "Le président Obama continue de soutenir fermement tous les athlètes
qui participeront aux jeux paralympiques et leur souhaite beaucoup de
succès dans leurs épreuves", a déclaré la porte-parole du Conseil de
sécurité nationale (NSC) Caitlin Hayden.
17h52 : La Russie adresse un ultimatum aux militaires ukrainiens en Crimée. "L'ultimatum est le suivant : reconnaître les nouvelles autorités
(pro-russes) en Crimée, déposer les armes et s'en aller, ou être prêt à
subir un assaut", a détaillé Vladislav Seleznev, responsable ukrainien de la Défense. L'échéance précise n'est pas connue.
17h07 : Le conseil de sécurité de l'ONU annonce une nouvelle réunion à la demande de la Russie. Elle se tiendra ce lundi soir à New York, à partir de 21h30 heure française.
17h00 : Le président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, estime qu'une intervention militaire en Ukraine n'est "pas nécessaire pour le moment". "La décision prise par le Conseil de la Fédération nous donne ce droit, et nous pouvons l'utiliser si nécessaire, mais ce n'est pas nécessaire pour le moment", a déclaré ce lundi Sergueï Narychkine.
15h10 : La Russie jugé "inadmissibles" les menaces du secrétaire d'État américain John Kerry, qui avait dénoncé "l'invasion" de l'Ukraine par la Russie, ajoutant qu'elle risquait en conséquence de perdre son siège au G8. "Nous estimons inadmissibles les menaces à l'égard de la Russie exprimées par le secrétaire d’État américain John Kerry concernant les derniers événements en Ukraine et en Crimée", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
15h04 : Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) doit arriver mardi en Ukraine pour discuter d'un plan d'aide avec les nouvelles autorités qui ont requis l'assistance financière de l'institution, a annoncé le Fonds lundi. La mission, qui devrait rester dans le pays jusqu'au 14 mars, "évaluera la situation économique actuelle" et "discutera des réformes qui pourraient servir de bases à un programme" d'aide, a indiqué le FMI dans un communiqué.
14h14 : Des pro-russes ont pris d'assaut l'administration régionale à Donetsk. Quelque 300 manifestants se sont infiltrés dans le fief du président déchu Viktor Ianoukovitch, a constaté une journaliste de l'AFP. Après une manifestation ayant rassemblé entre 3.000 et 4.000 personnes brandissant des drapeaux russes et scandant "Russie, Russie !", un groupe de manifestants a brisé des vitres et pénétré dans le bâtiment dont ils occupent maintenant plusieurs étages.
13h38 : La Bourse de Moscou creusait nettement ses pertes lundi après-midi, les investisseurs paniquant face aux conséquences d'une possible intervention russe en Ukraine pour l'économie russe déjà chancelante. Les deux indices de la place financière moscovite, le Micex et le RTS, plongeaient respectivement de 11,52% et 13,11% vers 13h30.
13h37 : La chancelière allemande Angela Merkel estime qu'il n'est "pas trop tard" pour trouver une solution politique à la crise en Ukraine, et qu'il n'y a "pas d'option militaire", a indiqué son porte-parole, Steffen Seibert, lundi. "Il n'est pas encore trop tard pour résoudre la crise par la voie politique", a souligné le porte-parole lors d'une conférence de presse régulière à Berlin. "Il n'est pas encore trop tard pour que la Russie envoie des signaux qui prouvent le respect des accords (internationaux) et qui permettent d'apaiser la situation en Crimée et dans l'est de l'Ukraine", a-t-il ajouté.
12h30 : Le reportage de notre envoyé spécial de RTL en Ukraine :
12h27 : Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, en violation des accords internationaux, selon les gardes-frontières ukrainiens. Au cours des dernières 24 heures, dix hélicoptères de combat et huit avions de transport russes ont atterri en Crimée, sans que l'Ukraine ne soit prévenue conformément aux accords entre les deux pays sur le statut de la flotte de la mer Noire russe, stationnée en Crimée, qui prévoient que Kiev soit informé 72 heures à l'avance de tels mouvements de troupe.
12h15 : Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, appelle la Russie à ne pas engager d'action qui pourrait mener à une escalade de la crise.
11h44 : Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, met en garde la Russie contre son action en Ukraine. "Cela ne peut pas être la manière dont les relations internationales doivent se régler au XXIe siècle. Ce n'est pas acceptable et il y aura des conséquences et un prix à payer", a déclaré William Hague.
11h40 : L'analyse de la rédactrice en chef du service Étranger de RTL :
11h33 : Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, dénonce les menaces de "sanctions" et de "boycottage" alors que la Russie a été notamment fermement prévenue qu'elle pourrait perdre son siège à la table des grandes puissances, au sein du club du G8. "Ceux qui essaient d'interpréter la situation comme une agression et menacent de sanctions et de boycottage sont les mêmes qui ont systématiquement encouragé le déni du dialogue et ont finalement encouragé la polarisation de la communauté ukrainienne", a-t-il déclaré.
11h08 : L'ex-Première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko estime qu'en "occupant" la Crimée, la Russie a déclaré la guerre non seulement à l'Ukraine mais aussi aux États-Unis et à la Grande-Bretagne, qui sont garants de la souveraineté de l'Ukraine. Dans une vidéo, elle affirme : "Vladimir Poutine comprend bien qu'en nous déclarant la guerre, il la déclare aussi aux garants de notre sécurité, à savoir les États-Unis et la Grande-Bretagne".
10h02 : Les États-Unis veulent l'envoi immédiat d'observateurs de l'OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe) en Ukraine. L'ambassadeur américain Daniel Baer a déclaré que cette mission devrait tenter d'"assurer la protection des droits des minorités" et "veiller au respect de l'intégrité territoriale".
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