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Élections européennes 2014 : réunion à Bruxelles des chefs d'Etat et de gouvernement pour analyser le scrutin

Une réunion à Bruxelles rassemblera ce mardi soir les chefs d'Etat et de gouvernement, afin d'analyser le scrutin européen après le choc des résultats des élections européennes.

Le Parlement européen (illustration)
Crédit : AFP/GEORGES GOBET
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Les chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent ce mardi soir à Bruxelles pour un tour d'horizon consacré notamment à une analyse du scrutin européen, marqué par la défiance ou le rejet particulièrement en France où l'extrême droite est devenue la première force du pays.

Le président français François Hollande a appelé ce lundi l'Union européenne à "se retirer là où elle n'est pas nécessaire" pour être efficace, au lendemain d'une poussée historique des europhobes aux élections européennes.

"L'Europe, elle est devenue illisible"

"L'Europe, elle est devenue illisible, j'en suis conscient, lointaine, et pour tout dire incompréhensible, même pour les Etats", a dit Hollande dans une adresse à la télévision. Estimant que "ça ne peut plus durer" et que l'UE doit être "simple, claire, pour être efficace", il l'a appelée à "se retirer là où elle n'est pas nécessaire", sans donner davantage de précisions.

Le triomphe ce dimanche du Front national en France, arrivé largement en tête avec un score historique de 25,4% vécu comme un séisme politique, a symbolisé la forte poussée de l'extrême droite et des europhobes dans l'UE, même si la droite conservatrice garde le plus grand nombre d'élus au Parlement.

Il s'agit de reconquérir ces électeurs

Angela Merkel
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La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé de son côté que la meilleure réponse à cette montée des europhobes était une politique en faveur de l'emploi. "C'est regrettable, mais maintenant il s'agit de reconquérir ces électeurs", a affirmé Angela Merkel après la victoire de son parti dimanche. "Une politique de compétitivité, de croissance et d'emploi est la meilleure réponse au mécontentement".

"C'est l'emploi par le soutien aux entreprises"

"C'est l'emploi par le soutien aux entreprises", a également réaffirmé Hollande. "Ce n'est pas l'Europe qui nous demande de faire des réformes. C'est pour la France que nous devons les mener à bien", a-t-il dit. Sur la future Commission européenne, Angela Merkel ne s'est pas engagée à soutenir Jean-Claude Juncker, le candidat du Parti populaire européen (centre-droit), arrivé en tête, se contentant de saluer sa "solide campagne". 

"Des discussions" seront nécessaires pour nommer un nouveau président de la Commission européenne, a indiqué la chancelière. Au lendemain d'élections boudées par plus d'un électeur européen sur deux, le Parlement européen est plus fragmenté que jamais.

Négociations

Sur le papier, les partis pro-européens disposent d'une majorité de 520 sièges (sur 751), mais ils sont condamnés à s'entendre pour gouverner. Les chefs des groupes du Parlement sortant se retrouvent ce mardi matin pour élaborer une stratégie. Les représentants des partis pro-européens ont entamé "des négociations pour avoir une coalition du Parlement à imposer aux chefs de gouvernement et éviter de leur donner la main", a confié à l'AFP un responsable du Parlement européen sous couvert de l'anonymat.

"Ils ont tout à perdre si le Conseil (qui représente les Etats) sort un lapin de son chapeau", a-t-il dit. Juncker et le candidat des socialistes, Martin Schulz, se sont entretenus dans la nuit de ce dimanche à lundi, "mais cela ne s'est pas bien passé", a indiqué cette source.

"Je ne me mets à genoux devant aucun dirigeant", dit Juncker

 Le Premier ministre britannique, David Cameron, s'est toujours montré hostile au fait que le Parlement puisse choisir le prochain président de la Commission européenne. La victoire des europhobes de l'Ukip de Nigel Farage devrait le conforter. Interrogé ce lundi pour savoir s'il avait un message pour Cameron, Juncker, jugé trop "fédéraliste" par Londres, a sèchement répondu : "Je ne me mets à genoux devant aucun dirigeant. J'ai gagné les élections".

Il ne fait aucun doute que, dans le secret de leur huis clos, les chefs d'Etat et de gouvernement évoqueront ce mardi soir de possibles candidats de compromis issus de la gauche libérale ou de la droite sociale. Des noms circulent, comme ceux de la directrice du FMI, Christine Lagarde, ou de la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt. Une source au Parlement européen a évoqué la possibilité de nommer Schulz à la Commission et Juncker à la présidence du Conseil, qui représente les Etats membres.

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