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Droits de douane : que prévoit l'Union européenne ?

Ursula von der Leyen s'est prononcée après l'annonce de la hausse des droits de douane pour les produits en provenance de l'UE par Donald Trump. Dans le cas où les négociations échoueraient, l'UE serait prête à utiliser sa loi anti-coercition encore jamais utilisée.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le 3 avril 2025

Crédit : VYACHESLAV OSELEDKO / AFP

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"Je regrette profondément ce choix. L'économie mondiale va souffrir", a réagi ce jeudi 3 avril la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après la mise en place d'une hausse des taxes sur les produits en provenance de l'Union européenne par Donald Trump. Elle a par ailleurs annoncé la finalisation d'un "premier paquet de contre-mesures en réponse aux droits de douane pour l'acier".

D'ici la fin du mois ou début mai, on aura une première liste de produits américains surtaxés en réponse à la hausse des droits de douane américains sur l'aluminium, l'acier et les voitures. Cette liste est examinée en ce moment par les 27 pays membres. Le bourbon par exemple a été retiré, de peur que Donald Trump ne taxe encore plus nos alcools.

Ursula von der Leyen appelle à négocier. Il va y avoir quelques semaines pour faire reculer le président américain en lui proposant de faciliter la vie des entreprises américaines sur notre sol, en achetant peut-être un peu plus de gaz ou de missiles américains. Sinon, Bruxelles dégainera son nouvel instrument, sa loi anti-coercition encore jamais utilisée.

Il s'agit de tarifs douaniers réciproques, mais pas seulement sur les produits. Les services seront aussi concernés. Cela vise principalement les grandes entreprises américaines numériques. La tech américaine réalise un quart de son chiffre d'affaires en Europe. Ce nouvel outil permettrait également ne plus donner accès au marché public aux entreprises d'outre-Atlantique.

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