Droits de douane : le Japon salue le revirement de Donald Trump, les Bourses asiatiques dopées

La décision de Donald Trump de suspendre les droits de douane initialement imposés a permis une envolée des Bourses asiatiques dans la nuit de mercredi à jeudi.

Donald Trump dans le Bureau ovale.

Crédit : SAUL LOEB / AFP

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Donald Trump a annoncé, mercredi 9 avril, une suspension pendant 90 jours de majorations douanières imposées à des dizaines de pays et partenaires, dont le Japon - qui était sous le coup depuis quelques heures d'une surtaxe de 24%.

Le Japon a indiqué jeudi "accueillir positivement" la suspension par le président américain Donald Trump de majorations douanières massives. Pour autant, Tokyo assure "continuer d'exiger avec force que les États-Unis révisent les mesures sur les droits de douane réciproques", dont le taux plancher de 10% s'applique toujours, "ainsi que les surtaxes douanières sur l'acier, l'aluminium, les voitures et pièces automobiles", a-t-il insisté.

Hormis la Chine, les pays n'ayant pas riposté à l'offensive protectionniste américaine bénéficieront durant ces trois mois de surtaxes douanières plancher fixées à 10%. En revanche, les États-Unis maintiennent leurs surtaxes de 25% sur toutes leurs importations de voitures, pièces détachées automobiles, acier et aluminium, entrées en vigueur ces dernières semaines et qui pénalisent particulièrement les entreprises japonaises.

Nette hausse sur les Bourses

Si l'économie nippone est extrêmement dépendante du commerce extérieur, et les États-Unis pèsent 20% des exportations japonaises, soit 142 milliards de dollars, l’annonce de Donald Trump a provoqué une envolée des Bourses en Asie, ce jeudi 10 avril matin.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Tokyo, l'indice vedette Nikkei a bondi de 7,85% et l'indice Kospi de Séoul a gagné 5,25%. Même en Chine, la Bourse de Shanghai est repassée dans le vert, avec une hausse de 1,16%.

Avant de faire volte-face, l'imprévisible président conservateur qui bouleverse l'ordre économique et géopolitique international avait écrit sur Truth Social "C'EST LE MOMENT D'ACHETER", en allusion à l'effondrement des Bourses depuis vendredi.

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