Donald Trump : enfant roi ou gendarme autoritaire du monde ?

En six mois passés à la Maison Blanche, Donald Trump a bousculé la diplomatie mondiale. Cela a commencé dès février 2025 quand il a promis de régler la guerre en Ukraine en 24 heures. Dans le bureau ovale, il reçoit le président ukrainien, mais la discussion vire à l'humiliation mondiale pour Volodymyr Zelensky.

Les États-Unis basculent dans une relation ambiguë, presque amicale avec la Russie. En 2025, L'oncle Sam qui veillait sur ses amis ne veille plus que sur ses propres intérêts. Les négociations de paix en Ukraine sont dans l'impasse. Au Moyen-Orient, Washington soutient plus que jamais Israël depuis le début du mandat de Donald Trump. 

Le président américain a frappé l'Iran, en pleine nuit. Vu de France, on a l'impression d'avoir un enfant capricieux, un enfant roi, aux manettes du pays le plus puissant militairement. C'est absolument effrayant, vu de l'Europe, on voit que nos dirigeants, impuissants, sont suspendus aux coups de colère, à l'imprévisibilité, aux nouveaux codes de Washington. La diplomatie classique a du mal à comprendre la posture à adopter. Quels arguments sont entendables ? Qui sont ses alliés ? 

Cette méthode est documentée dans le livre The Art of The deal (l'art du deal) co-écrit avec le journaliste Tony Schwartz en 1987. Le journaliste y raconte les conversations entre Trump et ses partenaires d'affaires. Dans ce livre, on comprend les principes de Donald Trump. Le plus important, pour lui, c'est d'être en position de force, peu importe la manière, peu importe que l'on dise du mal de vous, on parle de vous, c'est l'essentiel.

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