"Je parlais de la liberté d'expression, et ironiquement j'étais en train de dire que parfois on a l'illusion de pouvoir profiter de cette liberté, mais ce n'est qu'une illusion". Inna Shevchenko, membre fondatrice des Femen, était en pleine intervention au centre culturel quand les premiers coups de feu ont éclaté à Copenhague. "Je parlais de cette illusion, on a entendu une rafale, des tirs très rapprochés et pendant un long moment. Ça n'était pas un simple pistolet, c'était quelque chose de plus important", a commenté la jeune ukrainienne sur iTÉLÉ.
"On n'a pas compris ce que c'était mais les tirs étaient très forts, ça se passait juste derrière la porte (...) Tout le monde s'est mis à courir", a-t-elle raconté alors que la conférence était sur le thème "Art, blasphème et liberté d'expression".
"Personne n'a vu le terroriste parce que la conférence était protégée et la pièce où nous étions n'avait pas de fenêtre et les portes étaient fermées. C'est pour ça qu'on est vivant", a déclaré Inna Shevchenko. Des policiers à qui elle a rendu hommage sur Twitter. "Les policiers danois reçoivent des fleurs et des cadeaux. Ils ont sauvé nos vies hier et ont fait un travail exemplaire".
Toujours sur Twitter où la Femen demeure très active, Inna Shevchenko a exprimé sa vision des choses après les attentats qui ont frappé successivement Paris et Copenhague. "Nous sommes au cœur d'une guerre idéologique en Europe. Ils nous combattent avec des armes, nous devons les combattre avec des caricatures, des manifestations, des discours..."
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