En Chine, la liberté de la presse est un sujet sensible. ByteDance, la maison mère de la célèbre plateforme TikTok, a confié ce vendredi 23 décembre à l’Agence France-Presse que plusieurs de ses employés avaient eu accès aux données de deux journalistes ayant publié des articles sur l’entreprise. Parmi les deux journalistes visés, l’un travaillait au Financial Times, tandis que l’autre était un ancien salarié de BuzzFeed.
Les membres de ByteDance ont notamment tenté d’identifier des liens entre le personnel et les deux journalistes qui ont, par le passé, couvert des affaires liées à cette entreprise par le biais d'informations obtenues de manière confidentielle. Les adresses IP des deux reporters ont été obtenues, afin de déterminer s'ils se trouvaient au même endroit que les collègues de ByteDance soupçonnés d'avoir divulgué des informations confidentielles.
À noter que les employés identifiés par Bytedance comme ayant été en contact avec ces journalistes ne travaillent plus pour l'entreprise. Dans une déclaration rendue publique, l’entreprise chinoise a condamné cette "initiative malencontreuse qui violait gravement le code de conduite de la société".
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