La présence française est clairement impopulaire dans le quartier musulman PK5 à Bangui. Les habitants manifestent tous les jours leur rancœur contre les militaires Français. C'est le cas de Hassan qui voudrait tout simplement les voir partir : "Nous on ne veut pas les Français, on en a marre. Ils sont complices avec les milices chrétienne anti balakas. On n'a pas confiance en eux".
Le problème c'est que les Français ne sont plus vraiment populaires auprès des chrétiens non plus. Après un mois d'opération Sangaris, Bangui connait toujours la violence, et l'impatience de Nadège est palpable : "Les exactions continuent. Mais les Français qu'est-ce qu'il font ? Ils restent loin."
Certains observateurs parlent déjà d'enlisement, d'autres de manque de moyens. En visite à Bangui la semaine dernière, le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a défendu bec et ongles l'opération. Tout en reconnaissant la difficulté de celle-ci, il a raillé les "analystes autoproclamés" qui brandissent le risque d'enlisement, s'appuyant sur le succès récent du Mali.
L'une des missions principales de la force Sangaris, le désarmement, est au cœur des débats. "Toute personne armée qui n'a pas lieu de l'être est désarmée, et si besoin de force", assure une source militaire. Mais la tâche est colossale, presque irréaliste, dans une capitale où les armes ont coulé à flot depuis l'entrée de l'ex-rébellion Séléka en mars.
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