Le 3 mars, se déroulera la Journée mondiale de la vie sauvage. De nombreuses études, notamment rapportées par la revue Salamandre, montrent que l'évolution de la biodiversité peut se dérouler sous nos yeux en quelques générations, notamment en réaction aux pressions humaines. Explications.
En 1950, nous étions 2,5 milliards d'individus sur la planète. Aujourd'hui, on a atteint les 7,8 milliards. Une densité qui a ses conséquences sur l'environnement. Prenons l'exemple de la surpêche, qui concerne les gros poissons. La réglementation impose des mailles permettant aux plus petits de passer. Le problème, c'est que les gros sont les plus féconds et lorsqu'ils disparaissent, les populations déclinent en conséquence chez la morue ou le cabillaud, par exemple.
La surpêche engagée à partir des années 60 a conduit trente ans plus tard à un effondrement des effectifs. Les cabillauds survivants se sont retrouvés plus petits de 10 cm. Et leur maturité sexuelle, qui était à l'âge de 5 ou 6 ans à peu près, est passé à 2 ans seulement. Voilà comment, en quelques décennies, des poissons ont changé leur physiologie pour faire face aux épreuves.
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