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Attentats à Bruxelles : "J'ai refusé d'aller vers la mort", raconte une victime

INVITÉ RTL - Walter Benjamin était à l'aéroport de Zaventem le 22 mars 2016 quand des terroristes ont fait exploser des bombes dans le hall du bâtiment. Il raconte le drame, sa reconstruction et aussi ses espoirs dans un livre.

Des passagers en transit après l'évacuation de l'aéroport de Zaventem sont pris en charge dans un complexe sportif à Leuven, le 23 mars 2016
Des passagers en transit après l'évacuation de l'aéroport de Zaventem sont pris en charge dans un complexe sportif à Leuven, le 23 mars 2016
Crédit : Sophie Kip / BELGA / AFP
Attentats à Bruxelles : "J'ai refusé d'aller vers la mort", raconte une victime
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Vincent Parizot
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Walter Benjamin publie J'ai vu la mort en face (ed. du Rocher). Le journal de sa vie pendant un an. Un an de combats, de douleurs, de peines et de colères, mais aussi d'espoirs et de rencontres. Un an à partir de ce 22 mars 2016. À 7h58, il se trouve à l’aéroport de Bruxelles pour aller voir sa fille en Israël. Il raconte la première déflagration, puis la deuxième provoquée par l'un des terroristes qui déclenche l'explosion de sa valise, à 3 mètres de lui. C'est là qu'il a vu la mort en face.

Sa fille, pourtant loin, va l'aider à tenir. "Je me suis retrouvée à terre avec une jambe arrachée, l'autre qui était gravement blessée, parce qu'il y a eu un trou. C'est à elle que je pensais, sans arrêt. Quand j'ai écris que je voyais la mort en face, elle (la mort, ndlr) m'appelait, elle me disait 'viens vers nous'. Et moi, j'ai refusé d'aller vers la mort parce qu'en fait, on perd le contrôle de ce que l'on veut faire, c'est ça la mort", raconte Walter Benjamin.

Presque deux heures après l'attentat, il arrive aux urgences "quasi en situation de mort clinique. L'urgentiste m'a dit que jamais personne n'aurait pu arriver vivant. Il me restait un ou deux litres de sang", explique-t-il. 

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