Attentat en Côte d'Ivoire : "C'est violent et gratuit, il ne demandait rien à personne", raconte la veuve d'un des Français décédés

Quatre Français sont décédés sous les balles des terroristes dimanche 13 mars. C'est ce qu'a annoncé l'Élysée au lendemain de cet attentat perpétré dans la station balnéaire de Grand Bassam en Côte d'Ivoire. "Ça s'est passé dans des conditions terribles, il a pris une balle en pleine tête. Son meilleur ami à côté est parti aussi ", raconte Anne-Marie, la femme de Jean-Pierre, l'un des quatre Français tués dans cet attentat.

"On s'est connu en Côte d'Ivoire. Demain, ça fera 41 ans de mariage mais je m'en fous, je voudrai qu'il soit là, c'est tout, c'est le papa de mes enfants, déplore-t-elle. C'est tellement violent et gratuit, il ne demandait rien à personne".

Et si cette attaque a plongé le monde entier dans la stupeur, elle était presque attendue pour cette veuve. "C'est un pays qui prospère, ami avec la France. J'avais un pressentiment qu'il allait y avoir un problème là-bas", relaie-t-elle avant de saluer l'attitude du ministère des Affaires étrangères au micro de RTL. "Je voulais en profiter pour parler du Quai d'Orsay et de Jean-Marc Ayrault qui m'a appelé ce lundi 14 mars. Il a été d'une gentillesse et d'une douceur. Je n'ai jamais vu ça, ça m'a vraiment touché", conclut-elle.